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l’affaire de l’extradé d’un Algérien


l’affaire de l’extradé d’un Algérien

L’affaire de l’extradé Algérien ….ou quand l’Islamophobie foule à pied les décisions de la cour Européenne des droit de l’homme.


Suite à l’appel de détresse lancé à partir de la France de son conjoint de nationalité Française ainsi que par sa famille à CHLEF, la LADDH, à travers son bureau régional de CHLEF suit avec vive préoccupation l’affaire de l’extradé de France de l’Algérien Mr A.A.M .originaire de la wilaya de CHLEF.

Mr A .A . Mohamed a fait l’objet d’une mesure d’extradition du territoire Français vers l’Algérie en date du 20/02/2015 alors que son recours est toujours pendant au niveau de la cour Européenne des droits de l’homme à Strasbourg, cette dernière a saisie en vain le Ministère des affaires étrangères Français pour sursoir à l’application de cette mesure jusqu'à l’examen du recours. (Copie de la correspondance de la cours Européenne des Droits de l’homme sous-dossier)

Sitôt arrivé à l’aéroport HOUARI BOUMEDIENN dans la soirée du 20/02/2015 , Mr A .A . Mohamed s’est vu conduit par la police des frontières de vers une destination inconnue.

Commence alors une longue semaine de recherche conduite par la famille de Mr A .A . Mohamed , et assistée par des membres du bureau régional de LADDH de Chlef ainsi que 02 avocats délégués par le bureau de la LADDH CHLEF.

Après une semaine de recherche effectuée auprès de plusieurs directions de suretés (DAR-EL BEIDA – BAB EZZOUAR- BLIDA- AIN DEFFLA ) , sa famille vient d’être informé « Non officieusement » de sa présence au niveau de la direction de sureté de la Wilaya de Chlef depuis le 23/02/2015.

Durant toute cette semaine de garde à vue, Mr A .A . Mohamed N’a pas été autorisé à contacter sa famille pour les rassurés et les informés de son lieu de détention, ce qui constitue une atteinte à un droit fondamental garantie par la constitution Algérienne.

L’intervention de son avocat auprès du procureur du tribunal de CHLEF pour s’enquérir des raisons de cette détention arbitraire puisque dépassant les 48 Heures au mépris de l’article 48 de la constitution et 51 de loi portant procédures pénales, cette intervention n’a eu aucune suite.

La LADDH CHLEF estime que le non respect flagrant relatif à la durée du garde à vue constitue un vise de forme qui frappe de nullité toute la procédure en cours.


Aussi l La LADDH à travers son bureau régional :

- Proteste fermement contre les violations des droits élémentaires commises par les autorités Françaises contre les musulmans en général et les ressortissants algériens en particulier, et refuse catégoriquement que ces derniers fassent les frais d’une politique xénophobe post ‘’ tuerie de Charlie Hebdo ».

- Déplore la mesure d’extradition arbitraire prise par les autorités Françaises à l’encontre de Mr A .A . Mohamed, sans mesurer les graves conséquences de cette extradition sur ses 02 enfants de bas âge et son conjoint restés en France.

- Compte saisir l’Ambassadeur de France en Algérie pour protester officiellement contre la mesure d’extradition de Mr A .A . Mohamed au mépris des droits l’extradé, notamment son droit au recours contre cette mesure.

- A saisi le bureau National de la LADDH pour entamer les procédures nécessaires auprès du haut commissariat au Droits de l’homme et des ONG spécialisées dans la défense des droits de l’homme.

- En fin le bureau de la LADDH CHLEF exhorte les instances, organisations et associations Européennes soucieuses du respect des droits humains à faire pression sur leurs gouvernements afin de ratifier la convention relatifs aux droits des émigrés et leurs familles.

D’autre part le bureau de la LADDH CHLEF condamne les procédés des services de sécurités, notamment au refus de ses services d’informer la famille de l’extradé sur le lieu de détention de leur enfant, des pratiques contraires à la constitution et des lois en vigueur.




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