Algérie

Kamel Driss, DG de Citibank Algérie




« Nous sommes la filiale la plus profitable du groupe » La Citibank Algérie vient de procéder à une nouvelle augmentation de capital passant de 3,5 milliards de dinars à 8,8 milliards de dinars. Spécialisée dès le départ dans le financement des projets des grandes entreprises, Citibank Algérie compte aujourd?hui un portefeuille de plus de trois cents entreprises. Avec des engagements avoisinant les 30 milliards de dinars et un chiffre d?affaires non encore consolidé de 4,1 milliards de dinars durant l?exercice 2007, la Citibank Algérie est la filiale « la plus profitable » du groupe, a indiqué hier Kamel Driss, directeur général de ladite banque lors d?une conférence de presse, organisée en son siège social de Hydra à Alger. Première entité à demander son agrément en 1997, la banque américaine est « la plus grande banque privée en Algérie », poursuit son premier responsable sans pour autant apporter des détails financiers par segment de marché qui lui permettent cette conclusion. Ceci étant, Citibank Algérie est la plus grande en termes de capitalisation, notamment après la dernière augmentation du capital. En effet, a annoncé le conférencier, « la Citibank Algérie vient de procéder à une nouvelle augmentation de capital passant de 3,5 milliards de dinars à 8,8 milliards de dinars ». C?est la seconde recapitalisation après celle opérée en mars 2006. Une décision dictée par l?impératif d?accompagner la forte évolution de la demande sur le marché algérien, précise Kamel Driss avant d?ajouter qu?« il n?y a aucun lien à voir entre cette opération et les pertes qu?a subies la maison mère à cause de la crise des subprimes ». La Citibank Algérie avait envisagé un renforcement de son matelas de sécurité avant le déclenchement de la crise mondiale sur les crédits immobiliers hypothécaires, tient à éclaircir l?animateur de la conférence. « Une crise, rassure-t-il, qui n?a pas affecté l?activité de la Citibank Algérie. » Pour l?intervenant, sa banque opère avec un portefeuille « sain ». Tout en se refusant de commenter la décision présidentielle d?interdire l?endettement externe des entreprises publiques pour la réalisation des grands projets, Kamel Driss a souligné qu?« il y a des projets orientés vers l?exportation qui nécessitent un financement en devises ». Il citera en exemple ceux inscrits dans la pétrochimie et l?énergie de manière générale dont les investissements sont lourds et auxquels les banques algériennes ne peuvent satisfaire eu égard aux ratios qu?elles doivent respecter. Abordant le dossier de la privatisation du Crédit populaire d?Algérie (CPA), ce responsable, tout en reportant la décision finale à ses supérieurs new-yorkais, se dit néanmoins intéressé par le développement d?une banque de détail. Contrairement à ce qui a été rapporté, la demande de report de l?ouverture des plis formulée par la Citigroup a été commandée par la vacance à la tête du conseil d?administration suite à la démission du PDG emporté par la crise des subprimes, précise Kamel Driss. Le report de l?ouverture décidé par le gouvernement algérien semble avoir arrangé les affaires du groupe américain. En effet, Citibank Algérie qui reste confinée dans le segment des entreprises, voudrait développer sa banque de détail. Un développement conditionné, en partie, par l?issue de ladite privatisation qui est perçue par le DG de la Citibank Algérie comme un formidable accélérateur de son business à moindre frais. Kamel Driss laisse transparaître, néanmoins, que la Citigroup dispose dans ses tiroirs d?un projet de banque pour servir les particuliers. En attendant, l?accent continuera à être mis sur le corporate. Disposant actuellement de quatre succursales (Alger, Hassi Messaoud, Oran et Annaba), Citibank Algérie compte ouvrir deux nouvelles agences par an d?ici 2009. Parallèlement à l?extension de son réseau, de nouveaux produits seront proposés et d?autres renforcés. C?est le cas du « project financing » dont le montant des engagements actuels s?élève à 12 milliards de dinars. Sur ce registre, des projets d?industriels privés algériens intéressent Citibank Algérie. Les montages financiers seront, également, poursuivis. Le dernier en date est celui mené avec des banques publiques pour financer la cimenterie d?Orascom à Mascara. Spécialisée dès le départ dans le financement des projets des grandes entreprises, Citibank Algérie compte aujourd?hui un portefeuille de plus de trois cents entreprises.
Banquier expérimenté (+15ans), Résponsable d'agences (BNA-SGA), univérsitaire (Licence es Finances + DES Banque) désire contribuer avec mon humble expérience à la bonne marche de la Banque que vous dirigez pour l’atteinte des objectifs assignés.
Mourad AIT SAID - Banquier - Béjaia, Algérie

10/06/2012 - 33687

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