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Justice
Le procès de 15 individus impliqués en 2008 dans un attentat terroriste à Béni Amrane (Wilaya de Boumerdes), qui a fait 13 victimes dont des éléments de l'ANP et un expatrié français, a été reporté mercredi à la prochaine session criminelle d'avril par le tribunal criminel d'Alger.Le procès a été ajourné en raison de l'absence de la défense de l'un des accusés. Les 15 accusés dont 13 sont en état de fuite doivent répondre des chefs d'inculpation de "création d'un groupe terroriste armé, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens avec usage d'engins explosifs".Cet attentat à l'explosifs avait causé la mort de l'ingénieur de l'entreprise française de BTP ''Razel'', et de son chauffeur algérien, âgé alors de 28 ans,selon l'arrêt de renvoi.Deux engins explosifs commandés à distance avaient été cachés à l'entrée du siège de la société ou travaillaient les deux victimes, selon la même source. La première bombe avait explosé au passage de la voitures de l'expatrié français, le tuant sur le coup ainsi que son chauffeur. Vingt minutesaprès la première explosion, une seconde bombe artisanale, qui avait été placée à cinq mètres du premier engin avait explosé, visant, cette fois-ci, des éléments de l'Armée nationale populaire et des agents de la protection civile, qui étaient venus sur les lieux pour secourir les victimes.13 personnes au total sont mortes dans cet attentat terroriste.Les services de sécurité avaient découvert sur place une troisième bombe, qu'ils avaient réussi à désamorcer. S'agissant des deux terroristes arrêtés, l'un d'eux, le dénommé Gouri Brahim avait été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à subir une opération chirurgicale à l'oeil gauche à l'hôpital Nafissa Hamoud (ex Parnet), à Hussein Dey (Alger), victime de son propre engin explosif, qui lui a explosé au visage.L'engin piégé était destiné pour perpétrer un attentat contre une patrouille de la gendarmerie nationale, toujours selon l'arrêt de renvoi. Les individus poursuivis dans cette affaire appartiennent à la Katibat "Djounoud El Arkam" et sont issus de la wilaya de Boumerdes. Parmi les accusés, figurent des terroristes repentis ayant bénéficié des mesures de clémence.Les investigations diligentées dans ce sens avaient conclu que ces accusés avaient perpétré une nouvelle fois des attentats terroristes dont celui de Béni Amrane. Ils faisaient partie de groupes terroristes actifs dans les montagnes des wilayas de Boumerdes et de Tizi Ouzou, leur apportant appui logistique et financier.


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