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JSK
La politique du recrutement à la JSK ne changera pas tant que Hannachi en est toujours le président, lui qui a une mainmise sur le choix des libérés et des recrues. Même si la JSK joue le bas du tableau ces dernières années, Moh-Cherif Hannachi n'a pas jugé utile de revoir sa politique défaillante. Au point où vont les choses, le premier responsable du club risque de rater le recrutement, comme ça a toujours été le cas ces dernières années. Pour preuve, il veut faire du neuf avec du vieux, en contactant des joueurs qui ont déjà quitté le club par le passé. Assurément, cette politique est vouée à l'échec. Mais ce qui surprend les nombreux observateurs, c'est la manière avec laquelle il procède dans ses contacts. De nos jours, la politique du boss est connue, recruter à tout-va et promettre par la suite le titre aux supporters. Cette gestion anarchique conduira le club au désastre comme ce fut le cas cette saison. On assistera en fin de saison à des départs à la pelle, puisque pas moins de 10 joueurs seront mis à la porte. Le président les remplacera par des éléments de seconde zone ou par des ex-éléments de la JSK et tentera de faire croire que l'équipe dispose d'un meilleur effectif en Ligue 1 mobilis.Bencherifa, Tedjar et les autresLe fait de solliciter les ex-joueurs des Canaris est une méthode connue chez Moh-Cherif Hannachi, mais ce qu'il semble ignorer, c'est que dans la plupart des cas, le retour des anciens cadres de l'équipe n'apporte pas grand-chose. Pis encore, pourquoi a-t-il libéré Tedjar et Bencherifa pour espérer les récupérer aujourd'hui ' Tout le monde se souvient de la manière avec laquelle les deux joueurs ont quitté le club. Le premier responsable avait traité le milieu de terrain de l'ASO de voyou et de perturbateur. Quant à Bencherifa, il a appris son départ du club kabyle par le biais de la presse l'été dernier. Un manque de considération sans précédent à la JSK.Qui recrute à la JSK 'La question que se posent les amoureux du club est : qui recrute à la JSK ' Au moment où le président annonce l'installation d'une cellule de recrutement, des proches de la direction nous ont confié que rien de tout ça n'est vrai. S'il y a un seul recruteur, un seul décideur au sein du club, c'est bel et bien Hannachi. Tout le reste n'est que de la poudre aux yeux.Tout le monde parle au nom du clubEt malgré cela, des dirigeants ou ses proches contactent des joueurs comme bon leur semble. Parmi ceux que nous avons interrogés, personne ne nous a confirmé que c'est Hannachi en personne qui a pris attache avec eux. Sa gestion anarchique et désastreuse a fait, qu'aujourd'hui, n'importe qui peut se prétendre dirigeant, pour peu qu'il propose un ou deux noms à la direction. C'est d'ailleurs ça qui a conduit le club à la dérive, après le recrutement raté de l'été dernier, où un manager a induit tous les dirigeants en erreur en ramenant des joueurs limités, tel que Abdeldjelil.Hannachi cible des joueurs de seconde zoneComme il l'a toujours fait, le charisman entre en contacts avec des joueurs de seconde zone, tout en ayant la ferme intention que ce sont des éléments capables d'apporter un plus et de jouer le titre. Les exemples ne manquent pas, puisque à chaque nouvelle saison, on découvre des inconnus sur le banc de touche, tels que Yedroudj, Kedidah ou Abdeldjelil. Une fois de plus, le président ne semble toujours pas décidé à changer de stratégie, lui qui veut recruter l'attaquant de Relizane, Merzougui.Il promet de grands noms, juste pour calmer la colère de la rueComme à chaque mercato estival, Hannachi annonce de grosses pointures à la JSK, histoire de calmer la colère de la rue. Cette fois-ci encore, il brouille les cartes en prenant attache avec Djahnit. Les nombreux observateurs savent qu'au final, aucun élément de renoms ne signera à la JSK cet été, pour la simple raison que le club est en difficultés financières. Le fait aussi que la JSK soit disqualifiée de la Ligue des champions dissuadera beaucoup de joueurs à opter pour les Canaris.Plus d'argent pour recruterAprès avoir annoncé la venue de Hadj Rahim comme actionnaire majoritaire, Hannachi révèle qu'il ne quittera pas la présidence du club. Or, tout le monde sait que le PDG de Arcofina Holding n'investira pas à la JSK comme simple sponsor. Au point où vont les choses, le boss aura beaucoup de mal à se mettre sur le marché des transferts afin de pouvoir concurrencer le MCA, l'USMA, l'ESS ou le CSC, qui claquent des milliards pour le recrutement.





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