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Intempéries à Oum el bouaghi



Intempéries à Oum el bouaghi
Pratiquement toutes les communes de la wilaya d'Oum El Bouaghi ont été touchées par les inondations causées par les pluies de la semaine dernière.Dans ce registre, que peut-on dire des réseaux conçus pour assurer l'évacuation des eaux pluviales, surtout quand celles-ci engendrent des inondations ' Au premier regard, ils se sont révélés étroits et donc insuffisants devant la furie des eaux, outre le fait que le curage des avaloirs a été déficient dans certains quartiers.Oum El Bouaghi, bien que de conception récente et disposant d'un réseau spécifique de drainage des eaux pluviales, n'a pas échappé aux inondations.Certes, ces dernières n'ont pas fait de victime, mais elles ont causé des désagréments aux habitants et provoqué des dommages à des infrastructures publiques, comme le collège du centre-ville ou l'hôpital Mohamed Boudiaf, qui ont été envahis par des trombes d'eau. Aïn Kercha, Aïn Fakroun, Rehia dans la daïra de Meskiana et Aïn Beida ont subi aussi les effets de la pluie.Dans cette dernière ville, la puissance des eaux a décollé des plaques entières de bitume, comme sur le boulevard du Sud, complètement submergé mercredi dernier.Les éléments de la Protection civile ont dû redoubler d'efforts pour venir au secours d'automobilistes pris au piège sur certains axes routiers, particulièrement sur la RN10 entre Aïn Beida et Meskiana, entre Aïn Fakroun et Aïn Kercha où ils ont sauvé d'une mort certaine des passagers. Il a fallu utiliser des cordes pour leur éviter d'être emportés par les eaux en furie.Lors de ces intempéries, un aviculteur a perdu son élevage de dindes, plus d'un millier selon le rapport de la Protection civile. Dans tous les cas de figure, l'absence de réseau efficace pour le drainage des eaux pluviales y est pour beaucoup. Des cités nouvellement érigées sont réalisées dans des zones inondables où les mesures de protection ne sont pas prises en compte. Les réseaux d'évacuation sont mal conçus ou souffrent du manque de curage. Les agents de la voirie qui interviennent de temps à autre sur le réseau parviennent à évacuer des sachets en plastique, des bouteilles, des chiffons obstruant les avaloirs et autres regards.Devant cet état de fait, un citoyen rencontré dans la rue, à Aïn Beïda, se lamente : «C'est tout à fait logique que les eaux débordent pour envahir les rues, les trottoirs et s'infiltrent dans les maisons et les vides sanitaires des immeubles ! Nous sommes responsables de cela.Nos rues sont jonchées de sachets, de pots vides, de bouteilles en plastique... qui finissent dans les égouts.» Il reste que des mesures d'appoint doivent être apportées par les responsables locaux pour éviter à l'avenir des désagréments aux habitants et des perturbations de la circulation automobiles. Certains axes routiers sont à reconsidérer d'autant qu'ils présentent de vrais dangers lors d'inondations.





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