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Installation début 2015 d'une commission mixte algéro-turque pour lancer le plan d'action pour la restauration de la Casbah



Installation début 2015 d'une commission mixte algéro-turque pour lancer le plan d'action pour la restauration de la Casbah
La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a annoncé jeudi à Alger l'installation, début 2015, d'une "commission mixte" algéro-turque devant regrouper des experts et des académiciens pour lancer "le plan d'action pour la restauration de la Casbah", au titre du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de la Casbah d'Alger.La commission mixte algéro-turque qui aura un caractère "académique et théorique" regroupera "le ministère de la Culture et la wilaya d'Alger pour la partie algérienne et le ministère de la Culture et éventuellement un représentant de la wilaya d'Istanbul pour la partie turque", avant de procéder à l'exécution des opérations de restauration", affirmé Mme Labidi, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur de la Turquie à Alger, Adnan Keçeci et le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, autour des "mécanismes d'exécution commune" de la restauration.La ministre a souligné que sa rencontre avec l'amabassadeur turc et le wali d'Alger "permettra d'élaborer une feuille de route concernant la restauration de la Casbah, et ce en application du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de la Casbah d'Alger, adopté en 2012 par le gouvernement qui constitue "une référence".Les opérations de restauration "impliquent les pouvoirs publics, la société civile, les entreprises privées et la population, outre l'expertiseétrangère de manière à favoriser l'échange d'expériences et de savoir-faire", a-t-elle estimé.Le Gouvernement algérien avait consacré à ce plan, un montant de 92 milliards DA dont le paiement sera échelonné sur 10 ans, et le ministèrede la Culture a déjà reçu une première tranche de l'ordre de 24 milliards de DA.Mme Labidi a affirmé que "le patrimoine commun (entre l'Algérie et la Turquie) et le cachet ottoman de la Casbah, exige l'assistance de la partie turque, mais cela n'empêchera pas le recours, à l'avenir, à d'autres expériences étrangères", soulignant que la coopération avec les étrangers représentait également "une opportunité pour promouvoir la formation au sein des écoles concernées par le patrimoine".Le wali d'Alger a insisté sur l'importance de "relancer le projet d'aménagement de la Casbah, eu égard à son patrimoine et son poids historique et révolutionnaire", insistant sur l'impératif de "conclure un accord avec les Turcs pour organiser un chantier-école dans le cadre d'une formation qui profitera aux universités...".La partie turque "oeuvrera à accélérer l'exécution du projet de réaménagement de la Casbah pour le finaliser dans les plus brefs délais (...) et pour celaelle est disposée à employer toutes ses compétences et énergies", a souligné le diplomate turc, ajoutant "c'est dans ce sens que nous avons fait appelà des experts, historiens, académiciens et ingénieurs turcs pour travailler en Algérie et dans le but d'échanger les vues et expériences sur ce projet".L'ambassadeur turc a rappelé la restauration de la Mosquée Ketchaoua, confiée à une entreprise turque, précisant qu'"il s'agit là d'un projet à partentière" et "d'un premier modèle" de coopération entre les deux pays. Il a souligné l'impératif de le "finaliser dans les plus brefs délais".Les ministères de l'Habitat et des Affaires religieuses et des wakfs avaient convenu, en mai dernier, avec l'entreprise "TIKA" de lancer les travaux de réaménagement et de restauration de la Mosquée Ketchaoua, sans contrepartie, soit sans incidences financières pour l'Etat algérien.





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