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Industrie
Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'Investissement, Amara Benyounes, a annoncé que le montant de 611 milliards de DA (7,7 milliards de dollars) a été investi dans des projets en 2013 et ce, pour la création de 22.500 postes d'emploi directs.Ainsi, et lors d'une cérémonie de signature de trois conventions dans les secteurs de la sidérurgie et du textile entre l'ANDI et des partenaires étrangers, et d'un contrat de coopération dans l'industrie pharmaceutique, le ministre indique que des partenariats industriels se consolident avec des leaders mondiaux dans toutes les filières, "améliorant ainsi le climat des affaires en Algérie par une relance effective de l'investissement, qui intervient après une période de vulnérabilité qui avait fait reculer l'acte d'investir". Pour M. Benyounes, la concrétisation de ces partenariats "démontre plus que jamais" l'importance et l'attractivité de l'économie nationale, son ouverture sur les leaders mondiaux disposant d'une technologie et d'un savoir-faire avéré et annonce, dans un avenir proche, la multiplication d'alliances stratégiques qui viendront enrichir et diversifier la plate-forme industrielle nationale. On apprend également de la part du ministre que le Conseil national de l'investissement (CNI) a approuvé, durant l'année 2013, pas moins de 131 projets d'investissement dont 29 projets d'investissement direct étranger.Depuis janvier 2013, le CNI donne son accord pour tout investissement qui dépasse 1,5 milliard de DA, contre un seuil de 500 millions de DA auparavant, selon une disposition de la loi de finances 2013.Dans ce même ordre d'idées Amara Benyounes a précisé que les sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) et les entreprises publiques économiques (EPE) qui ne sont pas affiliées mais relevant du secteur de l'industrie ont engagé près de 77 projets de partenariat. Parmi ses projets, il note que 26 ont été initiés dans les filières mécaniques, équipements agricoles, construction métallique, sidérurgie ainsi que les matériaux de construction.Par ailleurs, le ministre n'a pas omis d'indiquer que 51 projets de partenariat sont en phase de signature de protocoles d'accord, de préparation de pactes d'actionnaires et d'élaboration de leurs business plan.Quant aux entreprises algériennes privées, Benyounes avance que "Plus de 300 projets de partenariat sont à mettre à leur actif et ce, à la faveur de leur participation aux forums, leurs connaissances réelles des marchés internationaux et leur présence active dans les manifestations économiques". Enfin, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'Investissement, a tenu à indiquer que toute cette dynamique est liée au dispositif d'encouragement aux investissements mis en œuvre notamment par l'ANDI. Plus de 3,7 milliards de dollars d'investissement dans trois projets Le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a indiqué que le montant des investissements pour trois projets dans les secteurs de la sidérurgie et du textile avec des partenaires étrangers dépasse 3,7 milliards de dollars. "Pour les trois projets, il y aura la création de 11.000 emplois pour plus de 3,7 milliards de dollars d'investissement", a souligné le responsable de l'ANDI, qui a signé trois conventions d'investissement dans les secteurs de la sidérurgie et du textile avec des partenaires étrangers. La première convention, paraphée avec Benabbas Ahmed, président du conseil d'administration d'ArcelorMittal Algérie, vise à faire bénéficier l'entreprise des avantages liés au régime de la convention dans le cadre de la réhabilitation et l'extension du complexe sidérurgique d'El Hadjar. Selon Amara Benyounès, le projet d'ArcelorMittal tend à porter la part de marché de la société à 34 % en 2017 (contre 11% en 2012), soit 1,1 million de tonnes sur le marché des produits longs et de 40% à 80 % en 2017 sur les produits plats. Le montant global de ce projet est de 57,6 milliards DAPour Mohamed Maghlaoui, président du directoire de la SGP Transolb, 11% de la demande nationale est satisfaite par la production locale dans le domaine de la sidérurgie pour atteindre 75% en 2025.La deuxième convention a été signée avec Hasnaoui Chiboune, président du conseil d'administration de la Société algéro-qatarie de sidérurgie. Il vise à faire bénéficier l'entreprise des avantages liés au régime de la convention dans le cadre de la réalisation et de l'exploitation d'un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel). Actuellement en cours d'étude, le projet commun entre le qatari Steel industry et le groupe SIDER porte sur la réalisation d'une nouvelle aciérie et plusieurs laminoirs d'une capacité globale de 4 millions de tonnes/an. Quant à la réalisation, elle interviendra en deux phases successives avec un coût global de 169,7 milliards DA. S'agissant de la troisième convention, elle a été signée par Toprak Husamettin, directeur général de l'Algérienne des industries textiles TAYAL SPA pour bénéficier des avantages liés à la convention dans le cadre de la réalisation et de l'exploitation d'un pôle industriel des textiles dans la zone industrielle de Sidi Khettab (Relizane). De son côté, Saïdani Abdelhak, président SGP industries manufacturières, a exprimé son optimisme quant à la relance du secteur "étouffé par l'informel depuis des décennies et dans lequel on n'a pas investi depuis 30 ans. C'est ce qu'on fait à travers ce partenariat". Ce projet commun porte sur la réalisation de huit usines spécialisées dans la confection d'articles d'habillement (tenues de sport et jeans). Le volume de production au niveau de ce pôle sera de l'ordre de 30 millions de mètres linéaires et la création de 24.000 postes d'emploi à terme.La deuxième phase verra la réalisation de dix autres usines avec une estimation d'investissement de 97 milliards DA (1 milliard d'euros) et permettra la création de 9.816 emplois.Lors de la même cérémonie, un contrat de coopération entre le groupe pharmaceutique Saidal et les laboratoires Servier (France) a été conclu pour le transfert de technologie et de savoir-faire dans le domaine de la fabrication sous licence des médicaments entre les deux parties.L'objectif du contrat est la production et l'importation de produits pharmaceutiques de la gamme du groupe français afin de renforcer le groupe Saidal dans sa démarche de transfert technologique et de diversification de ses produits et du lancement dans la fabrication de princeps, a-t-on expliqué.M. Mansouri a précisé que ces conventions seront soumises au Conseil national d'investissement (CNI), car les projets concernent des domaines stratégiques effectués selon la règle des 49/51.



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