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Ils exigent l'affectation d'un corps de sécurité et réclament la libération de l'otage



Ils exigent l'affectation d'un corps de sécurité et réclament la libération de l'otage
Des centaines de personnes venues des quatre coins de la wilaya, plus particulièrement de la localité de Béni Zmenzer (Beni Douala), au sud-est de Tizi Ouzou, d'où est originaire l'otage, G. A, enlevé le 14 juillet dernier, ont participé, hier mercredi, à un rassemblement devant le siège de la wilaya pour d'une part, réclamer la libération saine et sauve du septuagénaire et exiger l'affectation d'un corps de sécurité» dans cette localité infestée de gangs de tous bords mais aussi de résidus d'islamistes armés, d'autre part.Tôt dans la matinée, des groupes de personnes, parmi lesquelles des militants et des élus du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) affluaient vers l'entrée principale de la cité administrative. Ils sont venus de partout, assure un membre de la cellule de crise, installée au lendemain du rapt de la victime, initiatrice de cette action, la énième depuis l'enlèvement du septuagénaire. «Libérez da Amar», «A qui le tour '», « SOS insécurité», sont autant de slogans repris sur des banderoles brandies par les manifestants, dont certains portaient des portraits de l'otage, sous un soleil de plomb. Pendant que se tenait le sit-in, une délégation composée de membres de la famille de l'otage de Beni Zmenzer et ceux de la cellule de crise s'est entretenue avec le premier magistrat de la wilaya, Abdelkader Bouazghi. «Deux points étaient à l'ordre du jour. L'implication effective des services de sécurité dans l'investigation pour la libération de l'otage et l'inscription à la réalisation dans les meilleurs délais d'une structure de sécurité dans la localité», a indiqué un membre de la délégation à l'issue de l'entrevue avec le wali. Lui succédant, un autre membre de la cellule de crise, a, en sa qualité de membre de la famille de l'otage, salué la mobilisation citoyenne mais aussi et surtout le geste de l'Etat, à travers la disponibilité du premier magistrat de la wilaya pour, a-t-il dit, nous avoir accordé une entrevue, brève soit-elle. «Les services de sécurité, principalement les forces spéciales, sont à pied d'?uvre sur le terrain, agissant avec «intelligence», à l'effet de libérer sain et sauf l'otage», nous a assuré le premier magistrat de la wilaya. M Bouazghi s'est par ailleurs engagé à doter la localité d'une structure de sécurité, une unité de la Gendarmerie nationale dont le dossier, leur a-t-il indiqué, est à l'étude au niveau du haut commandement de cette institution républicaine.


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