Ils dénoncent leurs conditions de travail

Au moment où les intendants sont toujours en grève, c'est au tour des laborantins de hausser le ton et réclamer l'amélioration des conditions dans lesquelles ils exercent. Sous la houlette de l'Unpef, la commission nationale des laborantins s'insurge contre la non-reconnaissance de la tutelle de la spécificité de leur travail qui les met au quotidien au contact de substances chimiques. Selon ladite commission, un nombre important de laborantins souffrent de maladies graves dues à l'utilisation quotidienne de produits dangereux. Les laborantins exigent que la tutelle leur octroie les mêmes primes qui sont accordées aux corps communs, à savoir celle relative à l'expérience professionnelle et la documentation.Les laborantins réclament une prime de risque de 50% au regard des risques qu'ils rencontrent au quotidien, une prime de rendement de 40%, la valorisation des diplèmes puisque la majorité des laborantins sont détenteurs de diplèmes universitaires. Ils exigent également l'ouverture de perspective et la mise en place d'un plan de carrière permettant aux laborantins d'accéder au fil des années aux postes de responsabilité de manière automatique sans compter la révision de la classification qui, aux dires de la commission des laborantins, est totalement injuste.Tout en interpellant la ministre de l'Education, les laborantins n'excluent pas le recours à la grève.