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Il déplore les incidents de Béjaïa



Il déplore les incidents de Béjaïa
A partir de Blida, où il a présidé dimanche après- midi un meeting au chef- lieu de la wilaya, dans le cadre de la campagne électorale en prévision de l'élection présidentielle du 17 Avril prochain, le candidat Moussa Touati, a déploré le fâcheux incident ayant marqué la campagne à Béjaïa.«En s'opposant au 4e mandat que brigue le président Abdelaziz Bouteflika, les manifestants de Béjaïa, se sont trompés de cible, en s'attaquant aux journalistes, car ces derniers n'ont rien à se reprocher, ils ne font que leur travail et seulement leur travail d'informer le peuple». Lors de son intervention qui a duré environ 45 minutes, le président du FNA a d'emblée souligné la Mitidja était connue dans le passé pour sa richesse au plan agricole, avant de devenir un socle en béton. L'assistance évaluée à environ 300 personnes massées dans l'hémicycle du centre Djillali-Bounaama, avait suivi avec intérêt l'intervention du candidat du FNA qui aborda le volet économique en déplorant l'absence d'une production «Made in Algéria», tout en impliquant la responsabilité au pouvoir en place estimant que ce dernier ne fait rien pour encourager l'initiative. En justifiant sa décision de se porter candidat à la présidence, Moussa Touati a affirmé que le Président en exercice ne dispose plus de moyens physiques pour gérer les affaires du pays. Plusieurs axes ont été par ailleurs évoqués par l'orateur qui a dénoncé la récente mesure permettant aux femmes divorcées de bénéficier d'une pension, un geste dira-t-il qui ne fera que diviser la famille. «Par cette mesure, la famille algérienne pourra connaître une dislocation ce qui n'est pas à son avantage ni même en faveur des enfants», a indiqué Moussa Touati en soulignant que son parti est pour la cohésion au sein de la famille. L 'orateur a parlé au cours de son intervention de la réforme de l'enseignement de même que du volet social. Une campagne amorphe Depuis le lancement de la campagne électorale, de nombreux citoyens estiment que la communication est absente du côté des directions de permanence des candidats. Ainsi, contrairement à la précédente consultation, où les permanences connaissaient une véritable ambiance de fête, cette fois-ci, l'énergie est absente au sein des bureaux de campagne. La seule ambiance enregistrée est celle marquée par la présence des futurs «contrôleurs» des bureaux de vote. Pour certains d'entre eux, cette participation permettra notamment aux chômeurs de se faire un peu d'argent. S'agissant, de l'organisation au niveau de la commission indépendante des élections, le président de la commission, Azeddine Seghir que nous avons rencontré, estime que toutes les conditions sont réunies.


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