Il a animé une conférence à Sétif

Lors de la conférence qu'il a animée dans la soirée de vendredi dans l'enceinte du théâtre municipal de Sétif, Belkacem Sahli, le secrétaire général de Alliance nationale républicaine (ANR), a estimé que la position officielle de l'Algérie sur qui se passe à Gaza est tout à fait honorable, qu'elle est même forte. "Il faut rappeler que les positions de l'Algérie n'ont jamais été tributaires de ce qui se passe entre nos frères palestiniens. Nous souhaitons, cependant, que cette position soit renforcée par des initiatives humanitaires, politiques, médiatiques et sociales. Elle l'a été par l'organisation de marches dans différentes wilayas du pays et dans la capitale", devait ajouter M. Sahli. Cela en appelant la communauté arabe et internationale à lever l'embargo imposé à Gaza, et en ouvrant surtout le terminal de Rafah. Le conférencier a également donné un aperçu sur la situation qui prévaut à Gaza et tenté d'expliquer les origines et les motivations profondes du conflit arabo-israélien, en évoquant notamment la présence de réserves de gaz dans les eaux territoriales de la bande de Gaza et la Cisjordanie. "Il est bon d'être solidaire avec la population de Gaza meurtrie, mais vous devez savoir quelles sont les vraies causes de ce conflit. Ce sont les réserves de gaz estimées à quelque 3 milliards de mètres cubes dans les eaux territoriales palestiniennes. Un gisement important dont la valeur est estimée à plusieurs milliards de dollars", a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Sahli a profité de cette rencontre pour parler des événements qui secouent Ghardaïa depuis plusieurs mois. "À chaque fois que l'on se rapproche de la solution, le feu est de nouveau attisé et les affrontements intercommunautaires reprennent. Dans notre parti, nous estimons qu'il faut appeler davantage au dialogue qui doit avoir comme thème principal la réconciliation nationale. Toutes les parties doivent être associées au débat pour mettre fin à cette instabilité, qui menace notre société", insistera Belkacem Sahli. Selon lui, outre les mesures concrètes qui doivent être prises par le gouvernement pour éviter le prolongement de l'effusion de sang, il faudra miser sur la sagesse des habitants de la région qui devront être représentés par la société civile. Il voudra pour exemple la démarche de rapprochement prônée, des initiatives et des actions du Croissant-Rouge algérien, du Comité olympique et d'autres organisations. L'objectif étant de contribuer à mettre fin à cette "fitna", qui risque de ronger notre peuple et, du coup, ouvrir une page sombre dans l'histoire de la vallée du M'zab où Arabes et Ibadites cohabitent depuis 1920.F. S.NomAdresse email