Guelma

Le port d'armes blanches prohibées devient une préoccupation pour la police de Guelma. Ce triste constat peut être tiré facilement par les bilans établis par les services de la Sûreté de wilaya. En effet, au moins un couteau est utilisé dans les bagarres signalées par les services de sécurité. Les blessures plus ou moins graves des victimes enregistrées par les structures de santé le confirment. L'utilisation des armes blanches devient de plus en plus banale dans les milieux des jeunes à Guelma. Certains coups de couteau s'étaient même avérés être fatals, comme le témoignent les crimes enregistrés ces dernières années. Il y a eu même des victimes qui tentaient de s'interposer et avait carrément reçu des coups de couteau mortels. Le bilan émanant de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya confirment la recrudescence du port et de l'utilisation d'armes blanches prohibées durant les 7 premiers mois de l'année en cours. Selon les mêmes statistiques, les éléments de la police judiciaire de Guelma ont traité 52 affaires de port d'armes blanches, conduisant à l'arrestation de plus d'une cinquantaine personnes, dont 38 ont été écrouées par le magistrat instructeur. Le même bilan fait état de la saisie de 62 armes blanches. «Aujourd'hui, certains jeunes tournés vers l'alcool, le kif et les psychotropes, perdent leur lucidité, ils sont généralement plus nerveux et l'effet de bande organisée doit jouer son rôle également», nous déclare une psychologue clinicienne exerçant en milieu scolaire, précisant que les jeunes ne se rendent pas compte que même un petit coup de canif risque de tourner au drame.