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GUELMA
Des températures élevées à l'intérieur de certaines structures publiques de la ville de Guelma dégradent les conditions d'accueil et représentent un risque de malaise notamment pour les personnes vulnérables. Il est d'ailleurs préférable d'être vigilant et de se déplacer avec une bouteille d'eau fraîche en cette période de forte chaleur qui sévit ces derniers jours dans la région.Ces dernières années, les Guelmis se préparent avant l'arrivée de l'été, à ce phénomène naturel qui peut avoir des conséquences néfastes pour le bien-être et la santé des riverains. Toutefois, il faut reconnaître que certains secteurs dans la wilaya de Guelma ont réalisé des avancées appréciables et indéniables en matière d'amélioration des conditions d'accueil des usagers. On peut citer comme exemple, la daïra, les antennes des états civils, la CNAS, les banques... Mais certaines structures publiques ne déploient aucun effort pour remédier à cette situation. L'exemple le plus frappant est sans doute celui du centre des impôts de la ville de Guelma, en face du CEM Mohamed Abdou, «l'Hôtel des finances» comme préfèrent l'appeler les citadins. Cette ancienne bâtisse se trouve continuellement assaillie par les citoyens, elle est confrontée ces derniers jours à un rush de demandeurs d'extrait de rèle, une pièce exigée pour le dossier d'inscription des nouveaux bacheliers, mais aussi des vacanciers qui viennent s'acquitter de la taxe de 500 dinars pour les voyages à l'étranger. Les usagers subissent des désagréments provoqués notamment par l'atmosphère qui règne à l'intérieur de cette structure. Ils se sont rapprochés de nous pour exprimer leur désarroi. «La température excessive dans ces locaux est due aux fortes chaleurs extérieures et à l'absence de climatisation et de ventilation, cela peut éventuellement constituer une situation de danger pour nous et pour les employés qui subissent un rythme de travail très intense», nous déclare un citoyen rencontré sur les lieux. Notre interlocuteur n'est pas le seul à déplorer cette situation. «Malheureusement, les commodités d'accueil font cruellement défaut dans cette structure publique», déplore, pour sa part, une sexagénaire, qui dit avoir vécu le calvaire en cette journée caniculaire où le mercure a frèlé les 46 degrés à Guelma. «Je ne peux pas résister à cette forte chaleur, à l'intérieur de ce centre d'impôts, c'est un véritable hammam, les climatiseurs font défaut. C'est vraiment regrettable qu'un service qui permet à l'Etat de faire des recettes faramineuses ne dispose pas de moyens». A cela s'ajoute le désordre qui règne devant les guichets, l'information et l'orientation des usagers est défaillante, notamment en ce qui concerne les circonscriptions pour la demande de l'extrait de rèle, «j'ai passé presque une heure à attendre mon tour, pour que l'agent me signifie que la répartition est faite par quartier et que je devais donc changer de guichet, c'est énervant !», s'élève un père de famille pour exprimer sa colère. De ce fait, les usagers de l'Hôtel des finances de Guelma attirent l'attention des autorités compétentes sur ces dysfonctionnements qui plombent le développement de ce service, qui affiche «un retard» considérable, selon eux en matière d'accueil. Ces derniers lancent un appel de détresse pour améliorer la prestation de ce service public.Noureddine GuergourLes agresseurs du CW 123 mis hors d'état de nuireUn automobiliste de 27 ans a été agressé cette semaine, de nuit, par une bande de malfaiteurs composée de trois individus âgés entre 25 et 65 ans, qui lui avaient simulé une panne, le poussant à s'arrêter au niveau du tronçon du chemin de wilaya 123, traversant la commune de Aïn Makhlouf, a rapporté un communiqué du groupement de la gendarmerie de Guelma.Alors que la victime et son accompagnateur sont sortis de la voiture, une Renault Symbol, les agresseurs qui les suivaient dans une Renault 12, les obligent sous la menace à les suivre vers une destination inconnue. Arrivés dans un coin bien sombre de la région, les voleurs leur dérobent un téléphone portable, une somme d'argent, l'autoradio et les papiers du véhicule. Avec leur butin, ils prennent la fuite en prenant le soin de menacer les deux victimes de représailles si elles avertissaient les services de sécurité. Alertés, les enquêteurs de la brigade de Aïn Makhlouf ont entamé des investigations qui leur ont permis d'appréhender les trois suspects à bord de leur Renault 12, et qui étaient en possession des objets dérobés. Les gendarmes poursuivent l'enquête avant de présenter les trois prévenus au juge, précise la même source.




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