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Gare de Oued Aissi
Désorientés par les nombreuses entraves qu'ils rencontrent lors de leurs déplacements vers les grandes villes, les citoyens de Aïn El Hammam et d'Iferhounene, deux daïras situées respectivement, à quarante cinq et cinquante cinq kilomètres de Tizi Ouzou, ne cessent de demander une station de taxis et de fourgons sécurisée et surtout proche de la ville des genêts.Depuis que les moyens de transport collectifs (fourgons et taxis) ont été délocalisés vers la nouvelle gare de Oued Aissi, les voyageurs, originaires de Aïn El Hammam, sont constamment confrontés à moult difficultés avant d'atteindre leur destination. Un groupe de citoyens et de chauffeurs de fourgons (citoyens eux aussi) qui subissent les désagréments générés par cette station, a pris attache avec la wilaya qui leur «a promis d'étudier leurs doléances», nous rapporte un transporteur. Ces mêmes citoyens ont saisi le chef de daïra de Aïn El Hammam ainsi que les différents maires de la région qui «se sont engagés à transmettre leurs doléances à qui de droit», nous apprennent les concernés. Avant le nouveau plan de circulation de la ville de Tizi Ouzou, il leur suffisait de monter dans un taxi pour arriver, une heure plus tard, à la station du stade du 1er Novembre.Le retour était également aisé. «Les problèmes ont commencé avec le transfert de la gare vers Oued Aissi où nous vivons les pires difficultés. Maintenant, pour atteindre la ville des genêts, on doit subir la longueur du trajet avec la correspondance à la nouvelle gare ainsi que les dépenses supplémentaires de 20 dinars. Le plus grave est l'insécurité qui règne sur les lieux. Malheur à celui qui s'y attarde au-delà de 17 heures», raconte un habitué de la ligne. «Des individus malveillants sont toujours prêts à détrousser les voyageurs seuls, laissés en rade par les transporteurs. Nous autres, on n'y laisse jamais un collègue seul, passées 17 h. Nous attendons qu'il soit prêt pour qu'on rentre ensemble», indique un chauffeur de fourgon qui insiste sur le danger qui menace ceux qui transitent par Oued Aissi, ajoutant que «depuis que les gendarmes de Sikh Oumeddour sont partis, la zone de Oued Aissi est devenue le domaine des malfrats de tout genre.» Pour se faire entendre de la wilaya, ils espèrent que les chefs de daïras et les maires de la région intercéderont en leur faveur.



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