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GALA À BOUIRA
Il a été un des artistes des années d'or de la chanson kabyle avec de grands talents, tels Aït Menguellet, Idir, Aït Meslayen ou encore Moudou Habib Athmani. Une génération qui a marqué de son empreinte la chanson kabyle, même si la décennie noire avait freiné l'élan de certains artistes, dont Ouazib Mohand Ameziane qui fut victime d'un enlèvement le 19 septembre 1995 mais en échappa par miracle. L'artiste est resté parmi les siens et a continué son parcours artistique par des recherches, en explorant notamment le patrimoine musical. Cette année, et après plus de 20 ans d'absence, Ouazib Mohand Ameziane a décidé de remonter sur scène avec de nouveaux morceaux. Mercredi dernier, il a animé une soirée à la maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira. Pour un deuxième essai, ce fut un coup de maître ! Il n'a rien perdu de sa vivacité et de sa verve. Malgré son éclipse, il est toujours admiré par l'ancienne génération et apprécié par la jeunesse au vu de son riche répertoire avec des chansons traitant différents sujets. Dès son apparition sur scène, il a été accueilli par des ovations. En réponse, il dédia la première chanson à la jeunesse et à la famille révolutionnaire. Un titre du terroir et qui a été le premier hymne révolutionnaire en kabyle des moudjahidine, chanté dans le maquis et lors des entraînements. D'ailleurs, il a été interprété, pour la première fois, par la troupe d'Ali Zaâmoum. Il réussi à recomposer les paroles en 1980 après les recherches auprès des anciens moudjahidine. Ouazib a, ensuite, enchaîné avec une autre chanson dans laquelle il rend hommage à tous les martyrs de la démocratie et les cause justes. Il chantera également les villages de Kabylie, ainsi que Alaylou, une chanson qui dénonce le mariage d'intérêt. Aslem atahnabqig est un autre titre par lequel l'artiste a gratifié son public lors de cette soirée, qui a permis aux jeunes de le (re)découvrir. Si les portes lui sont ouvertes à Bouira et à Tizi Ouzou, Ouazib a déploré le fait que ce ne soit pas le cas à Béjaïa. "La directrice de la maison de la culture de Béjaïa a refusé de nous recevoir", signalera-t-il.A. D.NomAdresse email





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