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Extension du domaine de la forêt




Extension du domaine de la forêt
C'est un fait méconnu, les Turcs, grands navigateurs, ont rasé toutes les forêts algériennes au XVIIe siècle pour construire leurs bateaux. Heureusement ils sont partis et, depuis, les arbres ont repoussé, ce qui explique les maquis, les oiseaux et les centres opaques de décision. C'est ainsi que pendant que Amar Ghoul était à Chlef pour «promouvoir le tourisme de montagne», selon son expression, les gens de la forêt avançaient encore.De nouvelles familles vont être déplacées près de Moretti pour laisser la place à l'oligarchie. Après les familles délogées de Zéralda, ce n'est pas du tourisme mais du placement, mettre ses hommes dans le même panier pour constituer peut-être un futur Etat indépendant avec l'argent de l'actuel.Car au même moment, dans une autre forêt près de Mostaganem, Madani Mezrag tenait une réunion avec ses amis scouts et annonçait créer un parti politique, dans le cadre du dispositif Ansej, selon les mauvaises langues.C'est probablement une politique visant à promouvoir le tourisme de montagne et laisser plus de place à l'islamisme pour gérer la faillite économique qui s'annonce avec le recours à l'endettement, comme vient de l'envisager un autre touriste, le Premier ministre Sellal.Entre la forêt de Zéralda et les autres forêts où activent de sombres individus, il y a forcément un lien qui se noue évidemment en dehors des cadres et des institutions fondées pour débattre de l'avenir du pays.Il y aurait une solution à ces passations de pouvoir opaques, pas de coup d'Etat ni de changement de Constitution, mais simplement que les Turcs reviennent en Algérie et rasent les forêts pour construire leurs bateaux. Les avantages sont évidents, un décollage économique et surtout la disparition des maquis terroristes, l'obligation pour les seigneurs locaux de gouverner en plein jour, à la vue de tout le monde et dans des édifices publics prévus à cet effet.



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