ES Sétif

Empêtrés dans d'interminables problèmes financiers, les Noir et Blanc n'ont pas profité de la trêve imposée par l'élection présidentielle. Celle-ci s'est caractérisée par la longue bouderie de Khedairia, Gourmi, Zerara et Karaoui.La grève des Franco-Algériens qui ont zappé bon nombre de séances d'entraînement a donné un autre coup de massue à la cohésion du groupe, ne parlant désormais que de sa situation financière en suspens. En plus de ce problème, le collectif, qui a mis entre parenthèses le volet sportif d'autant plus qu'il est candidat à la 2e place donnant droit à une autre participation à la Ligue des champions, est miné par une affaire de clans.L'atmosphère est donc délétère à l'Entente, où de nombreux dirigeants, notamment le président du conseil d'administration de la SSPA, sont, depuis un bon moment, inscrits aux abonnés absents. Comme un malheur n'arrive jamais seul, de nombreux joueurs, qui ne sont pourtant pas en fin de contrat, comptent changer d'air.Certains d'entre eux ont même demandé leur lettre de libération.Une telle situation complique énormément la tâche de Hamar qui se retrouve seul à affronter une montagne de problèmes qui risquent, à la longue, de porter un grave préjudice au club phare de Aïn El Fouara. Il s'apprête pourtant à entamer la phase de poules de la Ligue des champions. Placé devant un véritable dilemme, le staff technique éprouve moult difficultés pour remobiliser un groupe et préparer la reprise de la compétition officielle qui s'annonce ardue pour les camarades de Ferahi, qui viennent de «réaliser» une trêve calamiteuse.