Algérie - A la une

Epidémie de brucellose



Epidémie de brucellose
Les personnes atteintes de brucellose, appelée également fièvre de Malte, hospitalisées au CHU Mohamed Boudiaf du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se plaignent de la pénuWrie de médicaments destinés au traitement de la maladie.Une trentaine de personnes, entre vétérinaires privés et citoyens, sont hospitalisés, a-t-on appris de source hospitalière. Hier lors de notre visite sur place, les patients ont dénoncé que les médicaments (dont la Rifamycine 300 mg ou 150 mg) sont introuvables dans les établissements sanitaires, dont celui de Bouira. «Il y a une pénurie de plusieurs médicaments prescrits par les médecins», a indiqué un patient atteint de brucellose, qui n'est autre qu'un cadre de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira.Ce dernier aurait contracté la maladie alors qu'il accompagnait des vétérinaires mobilisés dans le cadre de la campagne de vaccination. Au cours de la semaine dernière, une vingtaine de vétérinaires privés ont été hospitalisés dans ce même l'établissement après avoir contracté la maladie. Les vétérinaires dénoncent aussi la pénurie de médicaments. Ce qui a été réfuté par le responsable du service de prévention de la direction de santé de Bouira, qui a nié, dans une déclaration à El Watan, l'absence de moyens de traitement, arguant qu'il existe trois schémas thérapeutiques recommandés par les médecins.Au niveau de l'établissement Mohamed Boudiaf, une dizaine de personnes sont toujours hospitalisées, a-t-on constaté sur place. La brucellose risque de se propager et de toucher d'autres wilayas du centre du pays, dès lors que la circulation des cheptels bovin et ovin échappe à tout contrôle des services concernés. Le ministère de l'Agriculture est appelé à mettre en place un dispositif efficace pour stopper la propagation de l'épidémie. Cette menace risque d'avoir de lourdes conséquences.Dans la wilaya de Bouira, aucune mesure préventive n'a été prise par les services sanitaires. Hormis les campagnes de vaccination de cheptels, les services concernés n'ont pas lancé de campagnes de sensibilisation des populations, dès lors que la contamination de l'homme s'opère de différentes manières. Le plus souvent, la transmission se fait par l'ingestion de produits laitiers, dont le lait cru provenant de vaches contaminées. Ces produits laitiers se vendent de manière anarchique et échappent à tout contrôle des services concernés, notamment ceux de la direction du commerce.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)