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Entre double six, prières surérogatoires... et hawzi à Tlemcen


Entre double six, prières surérogatoires... et hawzi à Tlemcen
Mois de piété et de la foi, le Ramadhan est aussi celui des activités nocturnes? pas toujours créatrices. Et pour meubler son temps après la rupture du jeûne, il ne faut pas trop faire appel à ses neurones.Dans la wilaya de Tlemcen, à l'instar d'autres circonscriptions du pays, pense-t-on, on n'innove pas : prendre un café express, direction la mosquée pour les prières surérogatoires (tarawih) ensuite, comme un leitmotiv pour la plupart, retour? au café pour plusieurs parties de domino dans des salles ayant gardé cette tradition.Mais une catégorie de citoyens, généralement des familles, se rendent quasi instinctivement à la Maison de la culture ou au Palais de la culture pour des soirées musicales où le hawzi demeure l'art majeur.A Maghnia, on a jeté son dévolu sur le 4ème art grâce à la troupe des arts dramatiques Ibn Chaâb. Un groupe de jeunes amateurs, mais au talent certain, qui présente leur nouveau spectacle «Le troisième point».De l'absurde où le drame et l'humour s'épousent sans paradoxe. Toutefois, il y a ceux qui n'ayant d'attirance ni pour les salles de spectacles, ni pour les lieux enfumés. Leurs violons d'Ingres sont les regroupements amicaux au pied de leur immeuble autour d'une théière et des arachides. En fait, les années passent et se ressemblent dans l'extrême ouest du pays? à la limite de la répétition fastidieuse. Une sorte de routine qui s'installe mais contre laquelle on ne peut pas grand chose. «On veille la nuit, tout en comptant les jours qu'on a déjà consumés.On n'est pas loin de l'automatisme. Et si vous me demandez d'établir un bilan durant cette première quinzaine du Ramadhan, je vous demanderai, aujourd'hui, c'est comme hier et ce sera comme demain? inchallah, mais hamdoulillah», confessera Abderrahim. «Au moins, renchérira un autre, pendant cette période de jeûne, tous les amis se voient et se rassemblent tous les soirs et c'est magnifique».




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