Algérie - A la une


En bref...
- Des plaques d'indication unifiées pour la villeFatiha Hamrit, directrice de la gouvernance locale au niveau du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, a tenu, hier, une réunion au niveau du siège de la wilaya de Souk Ahras où elle a mis l'accent sur l'importance et la portée des nouvelles mesures qui concernent l'organisation des cités. Les noms des rues, des ruelles, des impasses et de tous les lieux publics doivent être définis selon leur nature et faire l'objet de plaques d'indication unifiées.«Nos rues portent les noms de nos valeureux martyrs et de plusieurs auteurs de hauts faits et sont, de ce fait, chers aux enfants de ce pays (?) il est impératif de donner aux espaces qui portent ces mêmes noms l'importance qui leur est due», a-t-elle expliqué devant les représentants des assemblées élus. Ces derniers ont été exhortés à installer des commissions chargées de mener à terme cette opération mais aussi à valoriser les plaques d'indication et à les entretenir.Préparer une cartographie pour pouvoir ensuite intégrer le système universel GPS est à même d'aligner l'Algérie sur les normes requises pour faciliter l'accès aux personnes. Il est demandé aux collectivités, aux services de sécurité, ceux de sonelgaz et toute la population «de tenir compte de ces nouvelles dispositions aux fins d'en tirer profit lors des moments d'investigation ou de sinistre et de participer à la valorisation de ces outils de gestion de nos villes», a -t-elle indiqué.- Azzedine Mihoubi relance le débat sur l'écriture de l'histoireHier à la salle Miloud Tahri, le président du haut conseil de la langue arabe, Azzedine Mihoubi, a décortiqué la dichotomie existante entre la densité de la matière historique du pays et son écriture qui demeure, selon lui, en deçà de son importance et de la diversité de cet héritage. «La mémoire collective est, certes, enrichie par le legs de la tradition orale, des ?uvres réalisées par nos écrivains, des productions cinématographiques?mais l'on est encore loin de ces pays qui sont à plusieurs milliers d'écrits sur leurs révolutions.La notre qui mérite tous les égards est une source intarissable d'inspiration. Nous ne pouvons nous départir de l'Histoire, stimulant de la conscience nationale, esprit de notre identité?la création d'une école algérienne pour son écriture loin de toute fragmentation ou de subjectivité», a-t-il indiqué. Il a également demandé son écriture de la part des moudjahidine qui eux savent tenir compte des détails ô combien importants pour les générations actuelles et futures.Il existe, selon l'animateur de la conférence, une écriture académique réservée aux spécialistes, une écriture orale qui doit être faite par les acteurs de la révolution, l'écriture officielle qui fait partie des tâches des institutions étatiques et l'écriture artistique. Toutes convergent vers l'enrichissement d'un patrimoine à même de transmettre suffisamment de messages à la nation.





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