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En 2012, le groupe Cevital a été empêché d'acquérir AMA


En 2012, le groupe Cevital a été empêché d'acquérir AMA
Avant que l'Etat algérien n'ait affiché son intention de contrôler le complexe sidérurgique d'ArcelorMittal Annaba à travers le groupe public Sider, le géant mondial de l'acier était en 2012 en discussions avancées pour céder la totalité de ses actions (70%) au profit du groupe algérien privé Cevital et quitter définitivement l'Algérie.En effet, Issad Rebrab, le président-directeur général de ce groupe, avait rencontré à deux reprises les experts du groupe ArcelorMittal, au cours desquelles les deux parties étaient sur le point de conclure cette transaction englobant tous les aspects techniques et juridiques y afférents. Dans une déclaration à El Watan, Issad Rebrab avait confirmé l'information en révélant : «Effectivement j'avais rencontré plusieurs experts du groupe ArcelorMittal en 2012.La première rencontre s'est déroulée au mois de mai 2012 à Londres et la seconde en juillet à Paris. Les négociations étaient très avancées pour que le capital de la filière algérienne d'ArcelorMittal soit cédé au groupe Cevital. Bien que le complexe tourne avec une main-d'œuvre en sureffectif, je m'étais engagé, en option, à maintenir tout le personnel actuel en créant d'autres activités.» Pourquoi la transaction n'avait pas abouti ' M. Rebrab avait expliqué ce blocage par le changement de gouvernement.En effet, selon toujours la même source, «cette action avait été entreprise sous l'égide des autorités algériennes et le forum des chefs d'entreprises. Outre Ahmed Ouyahia, l'ex-chef de gouvernement, Benmeradi Mohamed, l'ancien ministre de l'Industrie était très favorable à cette transaction en me proposant la création d'un consortium d'entreprises privées.Cependant, avec le changement du gouvernement tout a été bloqué ». Invité à donner son avis sur la situation financière d'ArcelorMittal Annaba, M. Rebrab l'avait qualifiée de catastrophique. «Cette usine ne pourra jamais être rentable, car le prix de revient de l'acier représente 60% en coke. D'autant plus que la cokerie qui alimentait les installations a été fermée et son importation entamée au lendemain. Pour prétendre aux bénéfices dans cette usine, il faut multiplier par dix la production actuelle», estime-t-il.




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