Algérie - A la une


EL-BAYADH
Les automobilistes et transporteurs publics de voyageurs, aussi bien en milieu urbain que suburbain, s'arrachent les cheveux depuis que les dizaines de stations-service de Naftal ainsi que celles du secteur privé sont dans l'impossibilité de leur fournir les quantités de carburant. Cette situation, qu'ils qualifient d'intolérable, voire d'injustifiable, s'est éternisée et s'est même installée dans la durée. Voilà plus d'une quinzaine de jours que ces infortunés usagers sont livrés à eux-mêmes, traînant parfois des jerrycans à longueur de journée et faisant le tour des stations d'essence dans l'espoir d'obtenir quelques litres de carburant, juste de quoi faire démarrer leurs véhicules. L'on a appris d'ailleurs que le parc automobile des exploitants de taxis, estimé à plus de 250 véhicules, ne tourne qu'à moitié et le reste de son effectif est immobilisé jusqu'au lever du soleil du jour suivant, devant les stations d'essence qui connaissent de longues chaînes interminables s'étirant sur plus de trois kilomètres. D'autre part et aussi surprenant et inimaginable que cela puisse paraître, le marché parallèle du carburant a fait son apparition en milieu rural, et d'ailleurs, il a encore de beaux jours devant lui et où l'on propose, en pleine campagne, le litre d'essence à 30,00 DA et celui du fuel à 25,00 DA et les agriculteurs et éleveurs des communes sous tension et ceux des zones enclavées se les arrachent au prix fort sans même compter les billets verts et roses. La crise du carburant persiste et il faudrait chercher ailleurs les tenants et les aboutissants de cette situation intenable qui se répercute négativement sur toutes activités commerciales de la région.





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