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EL-BAYADH
L'examen du secteur des travaux publics, la rentrée universitaire et scolaire 21013/2014 ont été les principaux points longuement passés sous la loupe lors de la dernière session ordinaire de l'APW, tenue récemment par les élus locaux, en présence de M. Mohamed Laïd Khelfi, wali d'El-Bayadh, et de l'ensemble des membres de l'exécutif, sous la coupole de la salle de réunion de cette instance élue. Abordant le premier point inscrit à l'ordre du jour de cette réunion, le responsable du secteur a passé en revue les différentes opérations inscrites au titre des différents programmes de développement en cours d'exécution ou en voie de l'être et celles entravées lors du lancement des travaux de chacune d'elles et enfin celles non encore concrétisées ou connaissant un taux d'exécution très bas, dû notamment au manque d'entreprises de réalisation de grande envergure dotées de moyens d'intervention performants indiscutables.La présentation du bilan de ce secteur laisse quand même les élus sur leur faim d'autant plus que le réseau de l'ensemble du territoire de la wilaya connaît quelques insuffisances et ceci en dépit des enveloppes financières très épaisses qui lui ont été réservées. Il s'agit plus particulièrement des chemins communaux qui relient les 22 chefs-lieux de communes aux petites et grandes agglomérations le plus souvent profondément enclavées au fin fond de la steppe et des zones semi-sahariennes. Des voies de communication étroites, sinueuses et usées par plus de trois décennies d'exploitation, mises à mal par les crues, les débordements d'oueds en furie et de fréquents glissements de terrain pour une wilaya dont le territoire couvre pas moins de 71.600 km2 des plus rigoureux. Il faut rappeler que le réseau routier s'étend sur 844 km de routes nationales, 63 km de chemins de wilaya, 717 km de chemins communaux et enfin 406 autres km de voies non encore classées sur lesquels on compte d'ores et déjà 435 km impraticables durant toute l'année. Pas moins de 93 ouvrages d'art ont été réalisés sur ce réseau routier, dont 57 sur les différentes routes nationales, 02 sur les chemins de wilaya et 27 autres unités sur les chemins vicinaux, en sus de 08 maisons cantonnières ainsi que de 07 unités d'intervention implantées le long des routes nationales classées.Il ne faut pas également omettre que ce secteur s'est fixé comme objectifs principaux et par ordre de priorité la réhabilitation et la mise à niveau des infrastructures de base, la suppression des points noirs, la poursuite du désenclavement des centres de vie et enfin la réalisation de nouveaux axes routiers susceptibles de donner une impulsion nouvelle au développement local dans tous ses aspects. Dans la foulée, le responsable du secteur des travaux publics a tenu à souligner qu'au titre des différents plans quinquennaux initiés dans le cadre du programme du président de la République, la wilaya a pu ainsi bénéficier entre le PSC et le PSD de 91 opérations pour un montant global de 31.244.591 millions de DA.Percutante quand il le fallait, l'intervention de certains élus a été axée le plus souvent sur l'état de dégradation avancé dans lequel se trouve l'ensemble du réseau routier, à telle enseigne que certaines localités se trouvent isolées et détachées pour longtemps du chef-lieu de leurs communes d'origine. Citons à ce propos le cas de Kerakda, Sttiten, Sidi Tiffour et la liste des chemins communaux est longue à énumérer. Tout en rappelant aux membres de cette assemblée élue qu'il a fait de ce dossier son cheval de bataille, le wali a souligné qu'il n'a eu de cesse de faire des appels du pied au ministère de tutelle pour obtenir des rallonges financières supplémentaires dans ce sens afin que l'ensemble du réseau routier de la wilaya soit remis à niveau et répond aux normes internationales de circulation et de sécurité quelles que soient les conditions météorologiques et les régions, un pari dont les contours palpables commencent déjà à se profiler. Des élus se sont également interrogés sur le sort réservé au deux lycées prévus l'un à Brezina et l'autre à Ghassoul, inscrits au titre du second quinquennal et dont les travaux n'ont pas encore été lancés ainsi que sur la fermeture de deux salles de soins, situées en zone éparse respectivement chacune dans la commune de Sttiten et de Kerakda, entièrement équipées, sur le cas du scanner et d'autres équipements médicaux modernes et sophistiqués abandonnés au triste sort réservé à trois ambulances et une clino-mobile flambant neuves livrées immobilisées et laissées également à la merci des intempéries, bref tout un chapelet de reproches soigneusement ficelé lancé à l'adresse du responsable de la direction de la santé et de la population de la wilaya. Des moyens matériels d'une valeur inestimable qui rouillent à l'intérieur de la remise des EPSP des chefs-lieux de quatre daïrate, clamera un élu de l'APW, rappelant au passage le déficit en générateurs réservés aux malades atteints d'insuffisance rénale, bref un secteur qui va à la dérive, devait-il conclure.Dire que les élus ont étalé sur le tapis lors de cette session toutes les préoccupations des citoyens, c'est aller vite en besogne puisque l'ouverture tant souhaitée de la voie d'accès reliant le centre-ville à la RN 6A, sortie nord vers Saïda, via l'abattoir demeure incontestablement l'un des principaux soucis des usagers de la route. En effet, la réception et la mise en exploitation du seul ouvrage d'art dont les travaux ont été achevés depuis plus de deux années, constitue un véritable bras de fer qui oppose Naftal à la DTP sur une histoire de mur de séparation. Faut-il dire que cet ouvrage d'art est frappé d'un mauvais ?il ' s'interrogent avec légitimité les citoyens de la ville. Chacune des deux parties rejette la responsabilité sur l'autre et en attendant beaucoup d'eau a coulé sous ce pont de la discorde.Second point qui n'a pas été hélas soulevé, l'achèvement de la voie de dédoublement de la RN 6A sur six kilomètres seulement et dont les travaux se sont éternisés et ceci en dépit des injonctions et des sévères mises en garde du ministre des Travaux publics lors de sa dernière visite dans la wilaya en juillet dernier. Toutefois, il y a lieu de signaler que cette direction a inscrit à son palmarès la concrétisation de 07 opérations sur un ensemble de 54 inscrites dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 et ceci pour une enveloppe financière d'un montant global de 16.249.985.00,00 DA. A la lumière du rapport présenté par le directeur du centre universitaire, l'on a appris que lors de cette rentrée 2014/2015 l'établissement à vocation pluridisciplinaire est réparti sur 3 instituts et 6 départements dont celui de droit et sciences politiques, sciences humaines et sociales et enfin celui des sciences avec un effectif total mais encore provisoire de 2.500 étudiants dont 578 nouveaux inscrits en septembre dernier. Ce même responsable a tenu également à soulever les difficultés inhérentes à la bonne marche de l'établissement dont le manque d'effectif en matière d'encadrement ainsi que celui des places pédagogiques et aux retards cumulés dans la réception des nouvelles infrastructures. Ce centre universitaire compte actuellement 02 amphithéâtres de 200 à 300 places, 24 salles réservées aux travaux dirigés, 16 laboratoires et 08 salles de lecture. Un second centre universitaire a été retenu au profit de la wilaya d'El-Bayadh avec les mêmes structures d'accueil, soit 1000 lits et 2.000 places pédagogiques supplémentaires. Avant de clore cette rencontre, le wali a insisté sur l'esprit de coordination, de complémentarité et de collaboration qui doit prévaloir entre les différentes directions, les entreprises publiques et les maires qui devront à l'avenir se concerter au préalable afin de mener en concert et avec succès les différentes opérations liées aux travaux de viabilisation, d'urbanisme et d'aménagement des collectivités locales, surtout en ce qui concerne les travaux de conduites d'eau, de gaz et d'énergie électrique en milieu urbain.





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