Algérie - A la une


El-Bayadh
Avec un cheptel estimé à presque 2 millions de têtes, la wilaya d'El-Bayadh se trouve être parmi les régions du pays les plus exposées au phénomène de propagation de la fièvre aphteuse. Sauf que, fort expérimentés dans le domaine du suivi des maladies de cheptel, les services vétérinaires de la wilaya n'ont pas tardé à donner l'alerte aux milliers d'éleveurs locaux, quant au dispositif pris par les autorités locales à la veille de l'enregistrement de cas à travers le pays. Sur ce, et vu l'étendue de la région, les services de la DSA, à travers ses relais locaux, ont mis sur pied un programme de sensibilisation et de suivi lequel, jusque-là, semble le mieux adapté.En effet, pas un jour ne passe sans que des alertes ne soient données sur des apparitions de signes de la maladie. D'ailleurs, il a suffi que deux bovins soient signalés morts à Bougtob pour que des milliers d'éleveurs mettent délibérément leur cheptel en quarantaine, surtout que le mode d'élevage local demeure le plus traditionnel du pays, en optant souvent pour une transhumance mal adaptée. C'est ainsi que les autorités locales, à leur tête le wali, ont mis sur pied un dispositif de surveillance capable de détecter le moindre signe de maladie, en optant pour une coordination multidisciplinaire chargée de mettre en pratique les dispositions à prendre en cas d'apparition officielle de cette maladie. Les services de sécurité, associés à ce dispositif, sont partout sur le qui-vive interdisant tout transport de cheptel.À cet effet d'ailleurs, El-Bayadh est connue pour être une région steppique des plus convoitées en pareil moment, notamment par Djelfa et Laghouat. Dans cette ambiance de panique, la coordination de wilaya a proposé un calendrier de travail très réduit aux fonctionnaires des trois abattoirs de la région du fait de l'interdiction de transporter du cheptel, à l'instar de l'abattoir du chef-lieu de wilaya où il est établi aux transporteurs un permis de circuler de seulement une heure par jour. Pour les bouchers, cette disposition est contre-productive au moment où les consommateurs se disent soulagés. Du côté des éleveurs, la peur est quotidienne, même si la rumeur de prise en charge en cas de perte est là pour rassurer les esprits les plus sceptiques. À cet effet, nos sources émanant de la DSA ne parlent pas de décisions officielles de remboursement en cas de perte de cheptel, surtout qu'à ce jour, aucun éleveur n'a daigné assurer son cheptel. Même topo du côté de la Chambre d'agriculture où ses membres se contentent de suivre l'état de propagation de la maladie à travers d'autres wilayas du pays. L'espoir d'être épargnés cette fois-ci reste permis, surtout que les régions avoisinantes n'ont pas encore signalé de cas sérieux.A. M.NomAdresse email





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