Algérie - Revue de Presse

El Bayadh : 2 employés indélicats à la DSA




A la direction de l?Agriculture on ne revient toujours pas de l?embarras née à la suite de la découverte, de manière tout à fait fortuite, de situations travesties sur la réalité des élevages avicoles implantés dans la wilaya, établies par deux employés indélicats de ces mêmes services au profit d?importateurs privés qui auraient besoin de ce stratagème pour bénéficier de lignes de crédits supplémentaires, escamoter les redevances dues au fisc, ou suprême ingéniosité délictuelle, les deux à la fois. La pratique qui consistait à mettre sur le dos d?opérateurs dûment agrémentés exerçant cette activité, en particulier l?installation de nouvelles couvées de poussins en renseignant le certificat y afférent, avant de l?adresser au contrôle vétérinaire portuaire, devait avoir cours depuis quelques temps déjà, puisque la quantité prétendument réceptionnée par le groupe des six éleveurs ayant servis, à leur insu, de prête noms, s?élève à 143 860 sujets, dont 133 000 dindonneaux. A 200 DA le sujet, le compte ne devrait pas être difficile à faire et le préjudice éventuel pour le trésor public peut tout aussi aisément être apprécié. Pour la gouverne, l?on saura que les cargaisons de ce type, accostant aux ports ou se présentant aux frontières terrestres, sont soumises à l?expertise sanitaire, dans le cadre des dispositions arrêtées pour renforcer la vigilance face aux apparitions des foyers de grippe aviaire, avant la répartition des quotas vers les éleveurs qui ont en demandé la livraison. Chaque destination est accompagnée d?un document vierge qui sert à attester de la remise des volailles et des vérifications opérées sur place par le praticien accrédité des inspections vétérinaires. Le certificat d?installation est ensuite renvoyé à l?organe ayant surveillé son importation, lequel, à son tour, en dresse un état global au ministère de l?Agriculture. C?est de l?intérieur de ces arcanes que les docteurs A.L. et L. H., vétérinaires à l?inspection d?El Bayadh, chargés justement de tels mouvements, auraient choisi de man?uvrer pour dresser des situations fictives, à leur unique discrétion, et les utiliser dans l?intention préméditée d?ajouter du crédit, au propre et au figuré, au montage frauduleux inspiré de toute évidence par leurs commanditaires. Intrigué par le nombre peu ordinaire de fax ayant trait à la question, El Bayadh offrant peu de recoins capables de dissimuler des activités d?envergure, des équipes sont dépêchées sur les lieux où devant les mines interloquées des fermiers qui tombaient des nues à l?énoncé des chiffres, elles lèveront un lièvre qui ne s?éloignera pas bien loin. Le pot aux roses ne sentait pas les fleurs, que nenni ! Les investigations auraient permis d?établir, jusqu?ici, la collusion de trois S.A.R.L dénommées l?EURL Comptoir du constantinois, Alger-Medavic et la société Merime de Bouira. Les deux présumés instigateurs de ces procédés peu communs ont fait l?objet d?un licenciement, en attendant les résultats de l?enquête ouverte par les services de police.

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)