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Ebola
Le CHUV de Lausanne procédera aux premiers vaccins expérimentaux contre la fièvre Ebola. L'OMS a salué l'approbation par Swissmedic de l'essai de ce vaccin.Un vaccin expérimental «assez prometteur» contre le virus Ebola sera testé cette semaine sur environ 120 personnes à l'hôpital de Lausanne en Suisse, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).Les premiers tests sur ce vaccin mis au point par le laboratoire Britain's GlaxoSmithKline (GSK) devraient commencer cette semaine, a précisé l'OMS dont le siège est à Genève.Ce produit de GSK fait partie d'un nombre limité de vaccins retenus par l'organisation internationale dans le souci d'en distribuer des milliers de doses dans les pays touchés d'Afrique de l'Ouest.Des essais similaires ont déjà commencé au Mali, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et devraient bientôt débuter en Suisse et en Allemagne. Il en sera de même dans les trois pays africains les plus touchés (Liberia, Guinée, Sierra Leone) dès décembre prochain «si possible», selon l'OMS.«C'est la dernière étape pour parvenir à fournir le plus rapidement possible des vaccins sûrs et efficaces contre Ebola», a déclaré l'agence de l'Onu dans un communiqué.Selon le dernier bilan de l'organisation, la fièvre hémorragique Ebola a fait 4.922 morts sur un total de 10.141 cas de contamination depuis le début de l'épidémie en mars dernier.S'y ajoute désormais le Mali où un premier cas mortel de fièvre hémorragique a été détecté jeudi dernier chez une petite fille de deux ans qui est arrivée récemment de Guinée.Les membres du personnel de santé continuent à payer un lourd tribut, avec 450 personnes qui ont été infectées, dont 228 au Liberia et 127 en Sierra Leone. Pas moins de 244 d'entre eux ont succombé à la maladie jusqu'au 23 octobre.La semaine dernière, l'OMS avait averti que la fièvre hémorragique Ebola pourrait faire en décembre de 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine, contre 1.000 cas actuellement dans les pays touchés d'Afrique de l'Ouest.Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47% pour l'épidémie actuelle.MAP





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