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Dialogue inter-soudanais



Dialogue inter-soudanais
La délégation du gouvernement dans les négociations pour la cessation des hostilités au Soudan et la médiation africaine ont convenu d'offrir la possibilité au Mécanisme de coordination de dialogue national (7+7) de discuter à Addis Abeba avec les groupes armés en vue de les convaincre d'adhérer au processus de dialogue national inclusif intersoudanais.L'Assistant du président soudanais, Ibrahim Mahmoud Hamed, a déclaré que la délegation du gouvernement pour les deux régions (Kordofan-Sud et du Nil-Bleu) et le mécanisme de médiation africaine de haut niveau sont parvenus à conclure un accord en vue d'un transfert des négociations à Addis Abeba."Nous avons présenté un document comprenant tous les détails concernant les moyens d'aboutir à une paix durable comme convenu dans les rounds précédents", a-t-il indiqué."Les points qui restent en suspens ne représentent que 10 %, l'idéal maintenant est de mettre un terme à la guerre ensuite offrir la possibilité au Mécanisme (7+7) de se réunir à Addis Abeba pour discuter d'une éventuelle adhésion au dialogue national" des groupes armés ayant boycotté le dialogue, a-t-il ajouté.De son coté, le chef de la délégation du gouvernement dans les négociations du Darfour (ouest) pour la cessation des hostilités, Amin Hassan Omar, a affirmé que la réunion de la délégation avec le mécanisme africain de haut niveau tenue lundi a montré davantage de rapprochement entre les deux parties sur la base du nouveau projet soumis par le mécanisme aux parties (le gouvernement et les mouvements du Darfour) à participer à la négociation.Il a dit dans une déclaration rapportée par l'agence de presse soudanaise SUNA que le projet, qui a été soumis par le mécanisme a compris des observations et des préoccupations de la délégation du gouvernement et a pris en compte certaines observations et des préoccupations de l'autre partie."Il y a un rapprochement à réduire les points de discorde entre les deux parties Addis-Abeba"."Nous sommes maintenant plus optimistes que dans le passé et nous sommes plus près d'une solution que nous étions dans le passé ", a-t-il conclu.Il y a lieu de noter, comme l'affirme un communiqué de l'Ambassade du Soudan à Alger parvenu à l'APS, que les discussions ont été finalisées sur les questions de la Constitution et de la gouvernance. Il a été question de débattre également des questions du système de gouvernement (Parlementaire, présidentiel ou un mixte), le système fédéral et l'évaluation de son expérience.Les pourparlers de paix entre le gouvernement soudanais et des groupes rebelles ont été à nouveau ajournés après une semaine de discussions à Addis Abeba pour des raisons administratives liées à l'Union africaine, a indiqué mardi le gouvernement soudanais.Les discussions devaient commencer en fin de semaine dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, entre le gouvernement soudanais, le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS-N) et les mouvements armés du Darfour qui s'opposent depuis 2011 aux forces gouvernementales soudanaises dans les Etats du Kordofan-Sud et du Nil-Bleu.Ces discussions interviennent à un moment où Khartoum redouble d'efforts pour convaincre le SPLM-N et les rebelles du Darfour de participer à un dialogue national, destiné à résoudre les problèmes économiques et insurrectionnels qui minent le pays.Neuf rounds de pourparlers ont déjà eu lieu entre le gouvernement soudanais et le SPLM-N sans parvenir à mettre fin au conflit armé entre les deux parties.Au pouvoir depuis 1989, le président soudanais, Omar al-Bachir, avait appelé à ce dialogue national en janvier 2014 destiné à régler les problèmes économiques et insurrectionnelles du pays.M. al-Bachir a déclaré que les groupes rebelles qui ont boycotté le dialogue pouvaient revenir sur leur décision. "Nous leur fermerons pas la porte", a-t-il assuré au cours de son discours d'ouverture de la conférence du dialogue, le 10 octobre dernier."Nous annonçons notre souhait si la partie rivale montre un sérieux engagement d'instaurer un cessez-le-feu permanent", avait-il déclaré.M. al-Bachir avait annoncé en août qu'il était prêt à une trêve de deux mois et à l'amnistie des rebelles qu'i participeraient au dialogue national.Mais les rebelles du Darfour et du Mouvement de libération du Soudan (SPLM-N) du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud n'avaient pas répondu à son appel.Le conflit au Soudan a fait plus de 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU.


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