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Des retraités de l'armée dénnoncent les défaillances de l'EPH de Bouira



Des retraités de l'armée dénnoncent les défaillances de l'EPH de Bouira
Des dizaines de retraités de l'armée, pour la plupart victimes du terrorisme, se sont rassemblés mercredi devant le siège du secteur opérationnel de Bouira pour réclamer une commission d'enquête au sujet du décès d'un des leurs, au niveau de l'EPH Mohamed Boudiaf de Bouira, a-t-on constaté.«Nous interpellons le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Le vice-ministre et chef de l'état-major de l'ANP et toutes les autorités concernées pour procéder à l'ouverture d'une enquête sur cette affaire», exigent-ils en soulignant que la victime, un insuffisant rénal, n'a pas été pris en charge au niveau du service des dialysés dudit hôpital. La situation des insuffisants rénaux devient alarmante. Dans une correspondance adressée au président de la République, l'organisation des retraités de l'ANP de Bouira souligne que les patients souffrant d'insuffisance rénale ne sont pas pris en charge au niveau de l'établissement hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira.Ces victimes du terrorisme réclament une commission d'enquête et la prise en charge de leurs doléances. Dans la missive adressée au président de la République, l'organisation en question fait savoir que le patient est décédé pour cause de négligences. «Le directeur de l'hôpital Mohamed Boudiaf a refusé de mettre à notre disposition une ambulance pour évacuer ce malade vers l'hôpital militaire Aïn Naâdja. C'est le Croissant-Rouge algérien qui a mobilisé une ambulance pour évacuer notre patient, victime du terrorisme et qui se soignait au niveau de l'unité des dialysés de l'EPH de Bouira», souligne-t-on dans la même correspondance.Outre ces défaillances dans la prise en charge des malades au niveau de cette unité où, rappelons-le, des dialysés avaient refusé de se faire soigner pour cause de mauvaise qualité de l'eau et autres liquides de dialyse utilisés, l'organisation en question a dénoncé le comportement «irresponsable» du chef du cabinet du wali de Bouira, qui aurait proféré des insultes et autres menaces envers les représentants de l'ONR-ANP, qui sollicitaient une audience avec le wali de Bouira dans le but de lui remettre une plateforme de revendications. «Nous réclamons une prise en charge de nos patients au niveau de cet hôpital», précise l'organisation dans le même communiqué. Nos tentatives pour contacter les deux responsables de l'EPH et de la santé publique sur cette affaire ont été vaines.


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