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Des étudiants réclament la valorisation de leurs diplômes


Des étudiants réclament la valorisation de leurs diplômes
Les étudiants du département des sciences politiques et relations internationales de l'université Mouloud- Mammeri de Tizi Ouzou, en grève depuis la rentrée universitaire, ne décolèrent toujours pas.Hier, ils sont sortis dans la rue pour exiger, pour la énième fois, la prise en charge de leur plate-forme de revendications, principalement « la valorisation de leurs diplômes et l'intégration des diplômés dans les divers secteurs d'activité », pour reprendre un membre de la coordination de ces filières, récemment créées. De leur département sis au campus de Hasnaoua I de l'Univer-sité Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou jusqu'à la cité administrative, les étudiants en sciences politiques et relations internationales ont exprimé leurs inquiétudes quant à leur avenir. « Diplôme en sciences politiques et relations internationales égale chômage », «Pour la reconnaissance par la Fonction publique de notre diplôme », sont entre autres les slogans scandés par les étudiants, plus que jamais décidés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de leur plate-forme de revendications, déposée depuis longtemps auprès des instances universitaires et ministérielles. « A quoi serviraient nos diplômes si, au final, la Fonction publique ne les reconnaît pas après de dures années de labeur et d'études supérieures '», s'interroge un étudiant, représentant de ladite coordination, regroupant les départements universitaires de scien-ces politiques et relations internationales d'Alger, Constantine, M'sila, Annaba, Ouargla, Djelfa, Bechar, Mascara, Tebessa, Laghouat, Boumerdès et Tizi Ouzou. Ce dernier a fait observer que le département de Tizi Ouzou, agit seul depuis que les autres facultés de sciences politiques et relations internationales, au nombre de 12 à Constantine (7 janvier) et 9 à Djelfa (22 janvier) dont celle (faculté, ndlr) d'Alger, ont fait faux bond pour la marche du 16 février, décidée justement à Djelfa. Initialement, a-t-on rappelé encore, une marche a été programmée pour le 20 janvier dernier et devait démarrer depuis les facultés respectives jusqu'aux sièges des wilayas concernées. Une action annulée après que les représentants du département de sciences politiques et relations internationales eurent décidé de prendre langue avec la tutelle en aparté, seuls. « Notre formation n'est listée dans pratiquement aucun placard de recrutement aussi bien dans le domaine public que privé », déplore cet étudiant qui souhaite avoir « les mêmes chances et opportunités quant aux recrutements futurs disponibles, et ouvrir à l'avenir sur le marché de l'emploi ». Au mois de décembre dernier, ces mêmes étudiants ont saisi la tutelle pour la prise en charge de leur plate-forme de revendications. « Nous tenons à vous informer que nous sommes engagés dans un mouvement de protestation par lequel nous exprimons nos peines à accéder au moindre concours de la Fonction publique malgré un important cursus universitaire », lit-on à travers le courrier adressé au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.


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