Des cadres sujets d'information judiciaire

Les investigations engagées par les éléments de la Gendarmerie nationale se sont focalisées sur la suspicion de pourrissement, liée à l'acquisition d'équipement et de pièces de rechange de France et d'Espagne.Une information judiciaire a été enclenchée par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Skikda, sur des agissements douteux et contraction de marchés non conformes à la législation en vigueur entre autres suspicions et pourrissement au sein du complexe de plastique(CP K2), sis à la zone industrielle de la ville de Skikda, apprend-on de source sécuritaire. Pas moins de 10 individus ont fait l'objet d'interrogatoire dont des ex et actuels directeurs, des cadres et des fonctionnaires dont le chargé du service des achats et le chef de service de la commission des marchés, a précisé notre source. Les investigations engagées par les éléments de la Gendarmerie nationale se sont focalisées sur la suspicion pourrissement, liée à l'acquisition d'équipement et de pièces de rechange, de France et d'Espagne, a précisé notre source. Selon les premiers éléments de l'enquête, une surfacturation a été mise à nu, occasionnant un lourd saignement en euros et en dinars, devait rapporter la même source. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu'au vu de la complexité de l'affaire, mais surtout de son importance économique, 20 autres individus entre accusés et témoins seront soumis à des interrogatoires, dans le cadre du prolongement de l'enquête. Une extension qui, selon les précisions apportées par la même source, devra s'étendre jusqu'en France et en Espagne pour enquêter avec les opérateurs fournisseurs du matériel acheté.Notons que le scandale a été mis à jour sur instruction du magistrat instructeur, à l'issue d'informations parvenues aux services de sécurité, faisant état de suspicions de contraction de marchés douteux et non conformes à la législation en vigueur dans l'achat d'équipements et pièces de rechange pour le complexe de plastique, notamment après l'annulation du marché contracté avec les Espagnols, pour signer un nouveau marché avec des fournisseurs français. Ces derniers importaient les équipements et les pièces de rechange de Chine, qu'ils revendaient au complexe, en tant que pièces authentiques.Des agissements qui alimentent la suspicion de marchés douteux et par conséquence le pourrissement au sein du complexe. Pour l'heure, l'enquête suit son cours et les jours à venir, confirmeront ou infirmeront les suspicions de pourrissement au sein du PK2, surtout que ce dernier avait connu, l'année écoulée moult turbulences et plusieurs mouvements de contestation. Une situation résultant de la décision de fermeture prise par le groupe de Sonatrach. La faible rentabilité de cette entité avait été, rappelons-le, à l'origine de sa fermeture et la répartition de 100 employés à travers les unités du groupe au niveau de la zone industrielle.