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Déficit en agents paramédicaux


Déficit en agents paramédicaux
Un déficit en agents paramédicaux est constaté au niveau des hôpitaux psychiatriques influant négativement sur la prise en charge des malades, ont déploré les médecins participant à une rencontre tenue à l'Institut national du rein relevant du centre hospitalo- universitaire (CHU) Franz Fanon de Blida.Un déficit en agents paramédicaux est constaté au niveau des hôpitaux psychiatriques influant négativement sur la prise en charge des malades, ont déploré les médecins participant à une rencontre tenue à l'Institut national du rein relevant du centre hospitalo- universitaire (CHU) Franz Fanon de Blida.Les intervenants issus des wilayas de Constantine, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Alger et Blida, ont estimé lors de cette rencontre, organisée sous le signe : "Le traitement psychiatrique, des portes ouvertes et d'autres fermées", que le manque de paramédicaux "entrave la prise en charge idoine des malades, en dépit de l'ouverture, ces derniers années, de nombreux nouveaux établissements de santé"."Cette situation n'est pas propre aux établissements psychiatriques actuellement opérationnels, mais elle englobe, également, ceux nouvellement créés dans les wilayas de Tipasa, Batna et Chlef, entre autres, qui n'assurent qu'un taux de 30 % de leurs capacités réelles", a estimé le Pr. Oukali Habid, chef de service de psychiatrie "Errazi" du CHU Franz fanon.Il a souligné, à titre indicatif, que sur un total de 170 lits disponibles au niveau de l'hôpital de Batna, seuls 40 sont opérationnels, a-t-il déploré, appelant à un renforcement des staffs paramédicaux de ce type d'établissements (psychiatriques), car "des médecins avec une longue expérience en la matière sont disponibles".Dans une démarche pour palier à ce déficit, le ministère de tutelle a entrepris la formation et la promotion de techniciens supérieurs en paramédicaux, après leur avoir assuré une formation spécialisée en la matière, est-il signalé. Selon les chiffres rendus publics durant cette rencontre, l'Algérie compte actuellement près de 400.000 malades relevant de la psychiatrie qui sont confrontés à une insuffisance dans leur prise en charge, en dépit des efforts fournis par la tutelle.Pour sa part, Dr. Lakaf du CHU de Blida, a abordé le problème de réduction du nombre de lits au niveau de cet établissement, indiquant que ce CHU, qui était considéré, au lendemain de l'indépendance, comme le plus grand hôpital d'Afrique, avec près de 3.000 lits, compte aujourd'hui pas plus de 900 lits, après le transfert de nombreuses surfaces de l'établissement au profit de nouvelles structures médicales, dont le centre anticancer, l'Institut du rein, et d'autres services médicaux.Organisée à l'initiative de l'association "Gheraba Abdelhamid", la rencontre, inscrite au titre de la célébration de la Journée mondiale des maladies psychiatriques a constitué une opportunité pour les participants pour un échange d'expériences et d'idées sur la prise en charge des malades dans notre pays, avec l'étude des causes de la hausse des cas d'atteintes en la matière, a indiqué le Pr. Bencherif Mohamed Lamine, président de cette association.Des raisons socio-économiques, conjuguées à la situation sécuritaire durant la décennie noire et à la croissance démographique, seraient à l'origine de la maladie, selon les participants à la rencontre, qui ont estimé que sa prise en charge est tributaire de nombreux facteurs, dont la garantie des moyens adéquats au niveau des établissements concernés, avec la contribution de la tutelle et de la société.Les intervenants issus des wilayas de Constantine, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Alger et Blida, ont estimé lors de cette rencontre, organisée sous le signe : "Le traitement psychiatrique, des portes ouvertes et d'autres fermées", que le manque de paramédicaux "entrave la prise en charge idoine des malades, en dépit de l'ouverture, ces derniers années, de nombreux nouveaux établissements de santé"."Cette situation n'est pas propre aux établissements psychiatriques actuellement opérationnels, mais elle englobe, également, ceux nouvellement créés dans les wilayas de Tipasa, Batna et Chlef, entre autres, qui n'assurent qu'un taux de 30 % de leurs capacités réelles", a estimé le Pr. Oukali Habid, chef de service de psychiatrie "Errazi" du CHU Franz fanon.Il a souligné, à titre indicatif, que sur un total de 170 lits disponibles au niveau de l'hôpital de Batna, seuls 40 sont opérationnels, a-t-il déploré, appelant à un renforcement des staffs paramédicaux de ce type d'établissements (psychiatriques), car "des médecins avec une longue expérience en la matière sont disponibles".Dans une démarche pour palier à ce déficit, le ministère de tutelle a entrepris la formation et la promotion de techniciens supérieurs en paramédicaux, après leur avoir assuré une formation spécialisée en la matière, est-il signalé. Selon les chiffres rendus publics durant cette rencontre, l'Algérie compte actuellement près de 400.000 malades relevant de la psychiatrie qui sont confrontés à une insuffisance dans leur prise en charge, en dépit des efforts fournis par la tutelle.Pour sa part, Dr. Lakaf du CHU de Blida, a abordé le problème de réduction du nombre de lits au niveau de cet établissement, indiquant que ce CHU, qui était considéré, au lendemain de l'indépendance, comme le plus grand hôpital d'Afrique, avec près de 3.000 lits, compte aujourd'hui pas plus de 900 lits, après le transfert de nombreuses surfaces de l'établissement au profit de nouvelles structures médicales, dont le centre anticancer, l'Institut du rein, et d'autres services médicaux.Organisée à l'initiative de l'association "Gheraba Abdelhamid", la rencontre, inscrite au titre de la célébration de la Journée mondiale des maladies psychiatriques a constitué une opportunité pour les participants pour un échange d'expériences et d'idées sur la prise en charge des malades dans notre pays, avec l'étude des causes de la hausse des cas d'atteintes en la matière, a indiqué le Pr. Bencherif Mohamed Lamine, président de cette association.Des raisons socio-économiques, conjuguées à la situation sécuritaire durant la décennie noire et à la croissance démographique, seraient à l'origine de la maladie, selon les participants à la rencontre, qui ont estimé que sa prise en charge est tributaire de nombreux facteurs, dont la garantie des moyens adéquats au niveau des établissements concernés, avec la contribution de la tutelle et de la société.




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