Algérie - A la une

Crash
Le ministre des transports, Amar Ghoul est arrivé vendredi à Bamako pour une évaluation des lieux de l'accident de l'avion de la compagnie espagnole Swift-air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger et établir des actions de coordination entre toutes les parties concernées par ce dossier, notamment les parties maliennes et burkinabées. M. Ghoul, envoyé spécial du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, auprès des autorités maliennes et burkinabées, rencontrera les hautes autorités du Burkina Faso et du Mali et se rendra dimanche dans le lieu du crash."Je suis l'envoyé spécial du président de la république auprès des autorités maliennes et burkinabées pour leurs présenter les condoléances de l'Algérie et réaliser une évaluation du terrain et établir la coordination entre les parties chargées de ce dossier", a expliqué M. Ghoul, lors d'un bref point de presse à Bamako.L'appareil, qui volait à plus de 9.000 mètres d'altitude s'est écrasé dans une région située à quelque 800 km de l'aéroport de Bamako, avait-t-il indiqué. Les causes réelles du crash de l'avion "ne seront connues qu'une fois l'enquête devant en établir les circonstances achevée", avait-t-il ajouté."Seuls les résultats de l'enquête sont à même de déterminer les causes du crash de l'avion qui assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger avec à son bord 116 passagers de 15 nationalités. Il ne faut pas anticiper les choses", avait souligné M. Ghoul, lors d'une conférence de presse animée conjointement avec les ministres des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et de la Communication, Hamid Grine.Toutes les données liées à cet accident font aujourd'hui "l'objet d'analyse par les parties concernées et seront soumises à la commission d'enquête conformément au droit international en vigueur en de telles circonstances"."La boite noire retrouvée sera envoyée à l'Association internationale du transport aérien (IATA)", a indiqué M. Ghoul ajoutant que l'Algérie "recourra à tous les moyens pour coordonner avec les parties et pays concernés"."Aucune hypothèse ne peut être écartée pour ce genre d'accidents", avait-t-il dit, estimant que "la commission d'enquête est seule habilitée à déterminer les causes exactes (de cet accident) et à présenter les résultats officiels". Le Droit international stipule qu'en de telles circonstances, "la responsabilité de l'enquête incombe au pays où l'accident est survenu", avait-t-il rappelé.De ce fait, l'Etat du Mali "travaillera en collaboration avec les instances et pays concernés, dont l'Algérie qui ne ménagera aucun effort (de coordination) pour faire aboutir l'enquête et examiner la question du rapatriement des corps", avait précisé le ministre.Sur l'état de l'avion, le ministre avait précisé que l'appareil, un MDD 83 (Mc Donnel-Douglas), "disposait de toutes les autorisations européennes et internationales". Il avait ajouté que l'avion avait effectué cinq vols sur la même ligne. "L'enquête et les mesures de rapatriement des corps ne sont pas chose aisée, d'autant que l'aéroport de Gao est fermé", avait ajouté le ministre.Le président Bouteflika a décidé d'un deuil national de trois jours à compter de vendredi à la suite de cet accident. "A la suite de l'accident subi par le vol d'Air Algérie reliant Ouagadougou à Alger survenu hier jeudi et ayant causé le décès de 116 victimes de plusieurs nationalités, dont des passagers algériens, son excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a décidé un deuil national de trois jours à partir de vendredi", avait précisé le communiqué de la présidence.


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