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Crash du vol AH 5017 d'Air Algérie



Crash du vol AH 5017 d'Air Algérie
L'équipe de spécialistes de la police scientifique et technique de la Sûreté nationale dépêchée au Mali poursuit son travail avec ses homologues d'autres pays pour tenter d'identifier les victimes du crash de l'avion de la compagnie espagnole "Swift Air" affrété par Air Algérie, a déclaré jeudi à Alger le Directeur de la Police judiciaire, le Contrôleur de Police Abdelkader Kara Bouhedba.L'avion espagnol s'est crashé jeudi dernier dans le nord du Mali alors qu'il assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger avec à son bord 116 passagers qui ont tous péri. "Aucun corps n'a encore été identifié", a souligné M. Kara Bouhedba lors d'une conférence de presse précisant que le secteur de la sûreté nationale a pris "toutes les dispositions et mesures juridiques, techniques et scientifiques nécessaires" et dépêché, le 25 juillet dernier, une équipe pluridisciplinaire composée de 13 spécialistes pour collaborer avec leurs homologues français et espagnols ainsi qu'avec des experts internationaux en vue d'identifier les corps des victimes de cet accident dans les plus brefs délais"."Ces spécialistes ont été dépêchés, dans le cadre d'une délégation multisectorielle, sur le lieu de l'accident afin de coordonner les efforts avec les représentants des pays partenaires et amis que sont la France, l'Espagne et le Mali ainsi que des experts de la MINUSMA", a précisé le Directeur de la Police judiciaire. Toutefois, Kara Bouhedba a souligné la "complexité de la tâche qui incombe à ces experts chargés d'identifier, dans les plus brefs délais, les victimes du crash" mettant en avant "l'ampleur de la catastrophe, d'autant que les corps sont profondément fragmentés".Concernant l'identification des victimes, l'intervenant a fait savoir que ce travail "suppose aussi la collaboration des familles des victimes à travers des prélèvements ADN ainsi que l'exploration des fragments des corps et des objets retrouvés sur le lieu du crash". Le Directeur de la police judiciaire a relevé la "difficulté de cette mission eu égard aux conditions climatiques extrêmes qui caractérisent la région où a eu lieu la catastrophe (températures élevées, humidité et chutes de pluie), ce qui rend difficile l'identification des victimes dont aucun corps intègre n'a été retrouvé"."Une telle tâche requiert plus de 10 heures de travail par jour", a-t-il poursuivi précisant que les experts algériens "ont fait preuve d'un sens élevé de professionnalisme, de sérieux, de coordination et d'échange d'informations avec leurs homologues grâce à leur expérience avérée".APS





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