Algérie - Arts plastiques

Constantine - La peintre Bettina Heinen-Ayach raconte l’antique Calama, sa terre d’adoption




Constantine - La peintre Bettina Heinen-Ayach raconte l’antique Calama, sa terre d’adoption




CONSTANTINE - Des collines verdoyantes au fond azuré, traversées par du clair-obscur et parsemées de splendides coquelicots écarlates et de narcisses argentées surgissent des toiles exposées par la peintre Bettina Heinen-Ayach à Constantine, illustrant la beauté de Guelma, sa ville adoptive.

Les trente-deux tableaux de l’artiste qui ornent depuis jeudi dernier la grande salle du musée public national Cirta, semblent saluer la rosée du matin et mettre en valeur la clarté du jour naissant, telles que les imagine cette peintre germano-algérienne qui s’est installée dans l’antique Calama en 1962.

L’exposition qui prendra fin le 30 du mois en cours offre une abondance de couleurs au regard du visiteur, invité à découvrir cette hymne à la beauté dédiée à la région de Guelma, ville natale de son mari où elle a choisi de passer sa vie, a commenté Mme Keltoum Daho-Kitouni, la directrice du musée Cirta.

Des tableaux de différents styles, avec une dominance, de paysages, évoquent la diversité de la flore dans cette région de l'Est telle que "capturée" par les pinceaux de cette artiste d’origine allemande mais qui se dit très fière de son algérianité et de sa région d’adoption, comme l’a souligné la plasticienne Chafika Bendali-Hacine, chargée de la collection "beaux-arts" au musée national Cirta.

Au-delà de la luxuriante végétation et de la diversité florale, les toiles de Bettina font découvrir aux visiteurs certains lieux distinctifs de la cité et de l’Algérie en général comme "la Tour Romaine à Tébessa", "Timgad", "le mont de la Maouna, montagne "gardienne" de Guelma, "la route de Constantine", "Sur la terrasse du Grand hôtel royal de Guelma", "Les montagnes de Sedrata" et "L’oasis de Sidi Okba".

Des portraits de personnalités qui ont marqué la vie culturelle et artistique de Guelma sont également immortalisés dans les œuvres de l'artiste de 74 ans, à l’image de son autoportrait et de ceux de son mari, Hamid, sur son lit de mort.

Photo: la peintre Bettina Heinen-Ayach raconte l’antique Calama, sa terre d’adoption

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