Algérie - 07- Occupation Française

CONFESSION D'UN COLLABO ALGERIEN le Bachagha Bouâlem, critique sa mère adoptive la France




Le Président François Hollande, comme tous les français et les algériens
le savaient, a depuis son accession à la Présidence de la République,
refusait de discuter de la repentance de la France, sur une occupation
à feu et à sangs de l’Algérie durant 132 ans. Un vrai crime de guerre
et crime contre l’humanité perpétré au nom de la République Française
en Algérie. Reconnaître ce tord et présenter un Pardon aux Algériens,
aurait fait bien ouvrir les voies vers un avenir prospère entre les
deux pays. Malheureusement Le premier homme de l’Elysée, ne semblait
pas entendre les appels de la bonne oreille. Plus encore l’or de sa
campagne présidentielle, il a côtoyé les harkis et les anciens traitre
algériens, non pas pour gagner leur sympathie et voix, mais pour
encore enfoncer le clou du colonialisme d’hier sur une plate forme
algéro-française qui attendait à se concrétiser. A cet effet, nous
rappelons aux amnésiques, l’histoire du plus célèbre algérien issu
d’une famille très dévouée à la cause française en Algérie, qui est
le Bachagha Bouâlem. A l’indépendance, il quitta l’Algérie en suivant
ses maîtres et croyant que ses services rendus aux colonisateurs lui
ouvraient toutes les voies. A son arrivée en métropole, le Bachagha
Bouâlem n’a obtenu aucune considération Et c’est avec amertume qu’il
nous livre un récit de sa collaboration avec le colonialisme français,
un récit qui doit être enregistré et consigné dans l’histoire de
l’occupation de l’Algérie.
Le Bachagha Bouâlem, est le plus célèbre des traitres Algériens, et
des familles les plus dévouées à la cause Française en Algérie. Il
était plus agressif envers les Algériens que les harkis, l’OAS et les
autres vendus. Au retour de la souveraineté Algérienne en 1962,
Bouâlem et sa suite, ont plié bagage pour suivre leurs maîtres
colonisateurs et fuir l’Algérie. Arrivé en France, croyant que ses
services rendus au colonialisme durant des années, lui ouvrent les
portes du pays de la légalité et de la fraternité et lui donnent
toute la considération qu’il soit lui et sa famille « Français ».
Quelques mois après l’indépendance de l’Algérie, alors qu’il se
trouvait sur le sol Français, Bouâlem, il reçoit du tribunal un
commandement, pour régler en espèce, les frais de sa déclaration à la
nationalité Française et celle de sa suite. Nous lui laissons les
soins de commenter cet événement « burlesque ». Tout en lui rappelant
qu’avant lui à Oran le colonel de l’armée Française Bendaoud et malgré
son grade supérieur à cette époque, il s’est tiré une balle dans la
tête en plein réunion de l’état-major. Tout simplement parce qu’il n’a
jamais été considéré comme un officier militaire dans l’armée
d’occupation.

« Le 17 mai 1963, la Justice de Paix d'Arles m'adressait, par voie
légale, le commandement ci-dessous: »
Monsieur le Bachaga, J'ai l'avantage de vous adresser la liste des
déclarations de nationalité que j'ai établie pour vous et les vôtres
ainsi que vous me l'avez demandé.
Vous pourrez constater qu'il a été établi 102 déclarations.
En conséquence, il m'est dû, à raison de 10 F par déclaration, la
somme de 1020 F
Le Greffier

Ainsi, le 25 mai 1963, j'achetais, pour mes hommes et moi-même, en
acquittant la somme de 1020 francs lourds, le droit de devenir des
citoyens français à part entière, nous qui pensions, par notre
loyalisme et nos sacrifices, avoir mérité, gagné, le titre de Français
à part entière.
Mon fils Ali, lui, mettait en demeure le Tribunal d'Instance d'Arles,
de lui reconnaître la qualité de Français, qualité qui m'était
refusée, à moi, son père. Et pourtant...


Je suis Français, je l'ai prouvé, je crois. Pendant vingt et une
années j'ai servi dans les rangs de l'armée française. Je suis
capitaine de réserve. Les Algériens m'ont élu député à l'Assemblée
Nationale française. J'ai même été porté quatre fois à la
vice-présidence de cette même Assemblée Nationale, à l'unanimité.
Des Boualam, il en est mort aux quatre coins du monde pour y défendre
la France et après cela on ose dire que nous ne sommes pas français.
Ma famille est d'origine arabe, sans nul doute, et elle a pris
naissance lors de la première invasion hilalienne, il y a neuf ou dix
siècles. Ensuite, elle s'est mélangée aux Berbères de l'Algérie. Du
temps des Turcs déjà, c'était une famille de « caïdat » très ancienne.
J'avais des aïeux « agha » du temps des Turcs.
Au moment de la conquête, mes ancêtres ont combattu la France sous les
ordres de l'émir Abd-el-Kader.
Nous l'avions d'ailleurs servi fidèlement, car la tradition veut que
ce soient des "Souhalias", tribu dont ma famille est originaire,
surtout par l'habitat, qui aient tué l' « agha » Mustapha Ben Ismaïl.
Cet « agha » était le chef des tribus des Semlah et des Douers au
service de la France. Très estimé par les Français, il avait lui, rang
de général de brigade de l'armée française.
Avec l'émir Abd-el-Kader, les Beni Boudouanes ont participé à
plusieurs combats contre les troupes françaises. En 1843, la Médina de
Beni-Boudouane a été rasée après un combat qui a duré trois jours
contre la colonne Changarnier. Il existe encore dans le douar, la
trace d'une tombe d'un capitaine de l'armée française tué à cette
époque dans la fraction de mon douar des Taguerboust près de l'oued de
Sidi-Bouziane.
Bons guerriers, fidèles à la parole donnée, après la reddition, les
Beni-Boudouanes n'ont pris part à aucune sédition.
Après l’arrestation de l'émir Abd-el-Kader, mes parents ont fait leur
soumission à la France à Orléansville devant le général Bugeaud. A
l'époque, mon arrière grand- père, Aïssa Boualam devait avoir 7 ou 8
ans.
Il fut vite nommé par la France caïd, puis agha. Mon grand-père, Yahia
Boualam fut à son tour nommé agha au service de la France et plusieurs
de mes oncles étaient caïds. Tous titulaires de la Légion d'Honneur et
de nombreuses décorations acquises au feu contre l'ennemi de la
France.
Mon grand-père avait reçu de grands honneurs pour avoir maté en 1871
l'insurrection des Beni-M'nasser. C'était l'époque où l'artillerie de
marine allemande tirait sur les côtes algériennes pour susciter une
rébellion. Même avant 1870, plusieurs membres de ma famille avaient
déjà combattu pour la France à Solférino, Magenta...

Il y a eu des Boualam au Mexique, au Tonkin, en Indochine, en Syrie,
au Maroc, en Tunisie. Enfin partout où la France portait ses couleurs,
des Boualam sont morts pour elle.
Notre entente ne date pas de moi, elle remonte à de longues années.
C'est le 2 octobre 1906 que j'ai vu le jour à Souk-Ahras près de
Constantine. Mon père était un engagé volontaire au 1er Régiment de
Tirailleurs Algériens. Ensuite, il servit pendant trente-deux ans dans
la gendarmerie à cheval. Après être resté treize années auprès de ma
mère, j'ai été placé à l'école des enfants de troupe à Saint
Hippolyte-du-Fort et à Montreuil-sur-Mer de 1919 à 1924. Un certificat
a sanctionné la fin de mes études militaires. La même année, le 2
octobre, je m'engageais à Blida au 1er Régiment de Tirailleurs
Algériens. Je suis resté vingt-et-un ans dans les rangs de l'Armée
française d'où je suis sorti avec le grade de capitaine de réserve en
1946.
Ma mère et ma famille sont originaires de Ténès. C'est dans cette
région que nous possédions le plus de terres provenant d'héritages ou
d'achats, dans les Souhalias, les Taouïra, les Seinflta notamment. De
mes parents, j'ai eu deux frères. L'un Abdelkader a fait carrière dans
l'Armée. Il est mort, il y a quelques années. Le second, Alexandre,
dit « Si Lahssen », a été assassiné par les rebelles le 21juillet1956
à Taouïra. Quant à ma sœur, veuve, elle est ici avec moi au Mas Fondu.
Le maire de Ténès m'a marié en 1927. De cette union, j'ai eu trois
enfants : Ali et Mohamed. Le troisième, Abdelkader, a été assassiné
par les fellaghas le 28 janvier 1958. Le pauvre enfant venait d'être
libéré huit jours plus tôt de son service militaire. En juillet 1951,
mon épouse est décédée. De mon deuxième mariage, j'ai eu trois enfants
également : un fils Djamel et deux filles Anissa et Yasmina.
J'ai choisi « Mon pays la France » pour témoigner de l'Algérie et au
bout de ces lignes écrites avec mon cœur, j'ai peur de n'avoir pas su
trouver les mots pour convaincre mais j'espère avoir servi ma terre
algérienne. Mon épreuve ne sera pas inutile si les Français se
penchent sur ces feuilles dans lesquelles j'ai tant mis de ce qui fut
l'Algérie française, sur ce témoignage d'un coin de terre d'Algérie
qui peut inscrire sur son monument des deux guerres deux mille noms de
musulmans morts à part entière pour la France.
Pour ceux qui ont préféré les assassins, ceux qui se sont tus et se
taisent, je leur demande une dernière fois s'ils pensent avoir agi
vraiment pour le plus grand honneur de la France?
Si oui, je les plains, moi qui sais que chaque soir l'oued qui coule
près de ma maison charrie de l'eau rougeoyante et que ce n'est pas dû
aux reflets du soleil... »

Le Bachagha Bouâlem est la figure emblématique des Français musulmans
et des Harkis fidèles à la France. et surtout des traîtres à leur patrie




Bachaga BOUALAM, Officier français
combattant de 1939-45, Commandeur de la Légion d'Honneur, député et
vice-président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1962, symbole de la
trahison. Une famille de super traître. Alors que d’autres familles,
sont consignées : ‘’familles très dévouées à la cause française’’
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