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Conférence de l'opposition en perspective



Conférence de l'opposition en perspective
Les partis ayant boycotté l'élection présidentielle du 17 avril, s'attèllent à un rapprochement entre les partis d'opposition autour d'une perspective d'une conférence nationale pour le changement pacifique et ordonné. Il est notamment question d'élargir les consultations vers d'autres personnalités politiques intéressées par le projet de la transition démocratique. Les partis composant cette coordination nationale pour le boycott se sont réunis avant-hier au siège d'Ennahda à Alger. Il était question d' entamer les préparatifs de la conférence nationale pour la transition démocratique. Durant cette réunion, ils se sont mis d'accord sur les grands axes de cette conférence nationale. Ces formations tenteront, chacune de son côté, d'élargir les consultations à d'autres partis politiques. Chaque parti politique doit contacter un certain nombre de personnalités dès la semaine en cours. Une fois les rendez-vous fixés, tous les membres de la coordination se réuniront avec eux. Après ces entretiens avec les personnalités, il sera arrêté la date de la tenue de la conférence nationale. Les chefs des partis et les personnalités constituant la coordination se contenteront pour l'heure d'organiser des rencontres cycliques et hebdomadaires. Toutefois, aucune manifestation ou action de rue n'est programmée pour la période post-électorale. Les boycotteurs contestent de leur côté, les résultats du scrutin présidentiel annoncés par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ils considèrent que le taux de participation à l'élection présidentielle ne dépasse pas les 15%. Ces formations politiques toutes obédiences confondues, s'accordent à dire que la seule solution de sortie de crise réside dans un réel changement démocratique. Pour ce faire, ils prônent une transition inclusive qui concerne autant le pouvoir que l'opposition. La mise en place d'une conférence nationale des forces de l'opposition devrait aboutir à une plate-forme commune qui sera soumise au pouvoir. Il s'agit surtout de tenter de faire pression sur le pouvoir afin de l'amener à négocier une vraie transition vers le changement pacifique. Outre l'élargissement de coordination, on prévoit l'utilisation de tous les moyens légaux et pacifiques pour y arriver. Dans leur lecture, les boycotteurs croient savoir que le pouvoir sortira fragile au lendemain de la consécration du 4e mandat. Il (le pouvoir Ndlr...) sera confronté à une nouvelle dissension interne. Si les cercles présidentiels ont pu réaliser un consensus sur le candidat, il n'est pas écarté qu'ils seront profondément divisés autour de la nouvelle hiérarchie et des postes-clés de gouvernance.


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