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Commerce à Médéa
La saison estivale connaît le plus de cas d'intoxications alimentaires et lorsque cette période coïncide avec le Ramadhan, le problème devient plus grave.Car le carême incite les jeûneurs à des envies de consommation démesurées et exagérées. Ils achètent n'importe quoi et n'importe comment, sans se soucier des conditions d'hygiène et des risques qui peuvent nuire à leur santé. Des marchandises sensibles à la chaleur, à l'exemple des 'ufs, des boissons gazeuses, des sachets de lait et de l'eau minérale sont constamment exposées aux rayons du soleil. C'est à cette période normalement que la prudence en matière d'hygiène et le respect de la chaîne du froid pour les produits périssables doit être plus renforcée et plus observée.La direction du commerce et du contrôle des prix de la wilaya de Médéa semble soucieuse de ce fait qui continue à prendre des proportions inquiétantes chaque année. Elle a élaboré un programme d'action pour occuper le terrain par un dispositif comprenant de nombreuses brigades de contrôleurs, dispatchées à travers les 19 daïras que compte la wilaya.Cela en vue de décourager les commerçants de circonstance qui transforment leur échoppe en ce mois de Ramadhan en lieu de vente de zlabia, pâtisserie orientale et de jus fait maison. Ces produits sont souvent préparés loin des regards des contrôleurs et d'une manière douteuse. Les résultats des opérations de contrôle, relevés du 20 juin au 14 juillet sont significatifs. Ils mettent en évidence l'ampleur de ce fléau à travers toutes les agglomérations du vaste territoire du Titteri.Chez les 1585 commerçants contrôlés, les brigades chargées de l'hygiène et des produits impropres à la consommation ont saisi plus d'une tonne de produits avariés : viandes (rouges et blanches), margarine, jus et boissons gazeuses. L'autre volet du contrôle effectué concerne la légalité du commerce exercé. On note 2856 interventions qui ont abouti à la fermeture de 48 commerces illicites et l'établissement de 231 PV pour différentes infractions touchant à la législation du code du commerce. Aussi, un nombre important de marchandises sans facture et prohibées, a été saisi lors des descentes des brigades de contrôle. La valeur de ces marchandises s'élève à plus de 90 millions de centimes.A cet égard, le directeur du secteur du commerce fraîchement installé à Médéa, en l'occurrence Omar Boushaba, envisage de mettre davantage d'ordre dans la pratique et dans le circuit du commerce. Mais, devait-il souligner, tout cela ne peut aboutir à de bons résultats qu'avec le concours de tous les acteurs, à savoir consommateurs, la société civile et tous les opérateurs économiques en vue d'éradiquer le commerce parasitaire.



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