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Comment les Algériens sont saignés à blanc



Comment les Algériens sont saignés à blanc
Les marchés de gros et le circuit des mandataires et autres intermédiaires sont pour beaucoup dans la perturbation des prix. Ceux des fruits, légumes et viandes observent un renchérissement avec toutes les dérives sur la distribution.Les marchés de gros et le circuit des mandataires et autres intermédiaires sont pour beaucoup dans la perturbation des prix. Ceux des fruits, légumes et viandes observent un renchérissement avec toutes les dérives sur la distribution.La spéculation continue à profiter aux " barons" de l'économie informelle. L'ONS a eu le mérite d'indiquer que tous les produits agricoles frais ont connu une hausse de prix. Globalement, les prix à la consommation ont augmenté de 9% suite à l'augmentation de 21% des produits frais.Si l'on prend quelques détails fournis par l'Office des statistiques, on apprend que la hausse de la viande de mouton est à 30,28%, la viande blanche (20,32%), la viande de boeuf (8,1%), les poissons frais (13,35%).Un constat est presque similaire pour les produits alimentaires de transformations dont le sucre et produits sucrés à 4,5%, huiles et graisses à 4%, café à 4,8%, pain et céréales à 3,8%.Ce renchérissement reste vraisemblablement imputé « au diktat des mandataires, les dérives de la distribution et la spéculation sur des produits qui ne sont rendus accessibles qu'après avoir subi une dilatation de leurs marges ».La première raison qui met en évidence la gravité de la spéculation sur les prix des produits de large consommation est directement liée aux mandataires des fruits et légumes pour ce qui est des produits agricoles frais.Mustapha Achour, président de la fédération des marchés de gros de fruits et légumes à l'UGCAA regrette qu'il y ait " une véritable maffia qui gère les marchés de gros où déplore-t-il il y aurait une complicité entre les APC et les adjudicateurs dans l'élaboration des cahiers des charges, opération à laquelle les mandataires réclament d'être associés". La multiplication de ces adjudicateurs ou intermédiaires dans le marché de gros explique la flambée des prix. Les mandataires, quant à eux, s'estiment lésés dans une campagne d'intox qui les vise.Mais, dans les faits, leur réorganisation et une réglementation plus sévère de leurs activités, selon le ministre du Commerce, mettra un terme sur l'opacité de leur gestion et la pratique des prix aléatoires. Selon une source du ministère du Commerce, un décret qui sera publié prochainement sera d'un soulagement pour les «vrais opérateurs de ces marchés» qui attendent que l'Etat prenne en charge ce dossier.Le porte-parole de l'UGCAA suggère «qu'en raison du manque de marchés de proximité, il y a lieu d'organiser le circuit des chambres froides en les dotant de nouvelles structures, de sorte à faire face aux pénuries en produits de large consommation (fruits et légumes en particulier) durant la saison hivernale». De son côté, la centrale syndicale a appelé à établir « un mémorandum sur la politique des prix ».La spéculation continue à profiter aux " barons" de l'économie informelle. L'ONS a eu le mérite d'indiquer que tous les produits agricoles frais ont connu une hausse de prix. Globalement, les prix à la consommation ont augmenté de 9% suite à l'augmentation de 21% des produits frais.Si l'on prend quelques détails fournis par l'Office des statistiques, on apprend que la hausse de la viande de mouton est à 30,28%, la viande blanche (20,32%), la viande de boeuf (8,1%), les poissons frais (13,35%).Un constat est presque similaire pour les produits alimentaires de transformations dont le sucre et produits sucrés à 4,5%, huiles et graisses à 4%, café à 4,8%, pain et céréales à 3,8%.Ce renchérissement reste vraisemblablement imputé « au diktat des mandataires, les dérives de la distribution et la spéculation sur des produits qui ne sont rendus accessibles qu'après avoir subi une dilatation de leurs marges ».La première raison qui met en évidence la gravité de la spéculation sur les prix des produits de large consommation est directement liée aux mandataires des fruits et légumes pour ce qui est des produits agricoles frais.Mustapha Achour, président de la fédération des marchés de gros de fruits et légumes à l'UGCAA regrette qu'il y ait " une véritable maffia qui gère les marchés de gros où déplore-t-il il y aurait une complicité entre les APC et les adjudicateurs dans l'élaboration des cahiers des charges, opération à laquelle les mandataires réclament d'être associés". La multiplication de ces adjudicateurs ou intermédiaires dans le marché de gros explique la flambée des prix. Les mandataires, quant à eux, s'estiment lésés dans une campagne d'intox qui les vise.Mais, dans les faits, leur réorganisation et une réglementation plus sévère de leurs activités, selon le ministre du Commerce, mettra un terme sur l'opacité de leur gestion et la pratique des prix aléatoires. Selon une source du ministère du Commerce, un décret qui sera publié prochainement sera d'un soulagement pour les «vrais opérateurs de ces marchés» qui attendent que l'Etat prenne en charge ce dossier.Le porte-parole de l'UGCAA suggère «qu'en raison du manque de marchés de proximité, il y a lieu d'organiser le circuit des chambres froides en les dotant de nouvelles structures, de sorte à faire face aux pénuries en produits de large consommation (fruits et légumes en particulier) durant la saison hivernale». De son côté, la centrale syndicale a appelé à établir « un mémorandum sur la politique des prix ».


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