Chambre d'agriculture

Le rôle et les attributions d'une Chambre d'agriculture sont plus importants en cette période où tout le monde rural est frappé par une épidémie. Les éleveurs, les producteurs de lait sont mis à rude épreuve.Souvent le même agriculteur rassemble plusieurs fonctions. La Chambre d'agriculture qui par définition a été créée pour seconder les professionnels et simples agriculteurs continue à persister dans son marasme. Les membres du bureau exécutif élus, ont tous déposé leur démission.A l'origine de ce départ collectif, la gestion individuelle décriée du président. Logiquement et sans tapage, on devait revenir à l'assemblée générale pour renouveler le bureau. La persistance et le refus du président de partir a vite entravé le processus. L'ex-wali de Bouira, actuellement à Ouargla avait, par le passé intervenu pour prier le président de faciliter les procédures en remettant son mandat à l'appréciation des membres de l'assemblée.Rien, puisque le président a préféré ester son secrétaire général, un cadre nommé du ministère de l'Agriculture, en justice. La magistrate donnera raison au secrétaire général lors du procès. Le président ne part toujours pas. Les cartes d'adhérents sont signées par la Chambre nationale du moment que la Chambre de Bouira a été mise sous tutelle.La raison de cette impasse et de ce blocage sont à mettre à l'actif de la réglementation qui fait que le président est nommé par la tutelle. Selon une source proche de cette instance, les membres élus par l'assemblée souveraine proposent un nom au ministère qui, de son côté, approuve et nomme. C'est cette façon de faire qui a donné des idées aux présidents des diverses Chambres qui croient être des intouchables. Le conflit au niveau de la Chambre de Bouira date de l'époque du ministre Benaïssa. Le gouvernement entier a changé quand à Bouira un président d'une chambre ne peut être détrôné.Demain, on dira aux paysans et aux ruraux que la Chambre est là pour les servir. Actuellement, la direction permanente, dirigée par le secrétaire général fait le travail, répond aux doléances quand la réglementation le lui permet.Le dénouement pourtant est simple; il suffit que le président mette un terme à son mandat pour que l'assemblée renouvelle son staff dirigeant et reparte de l'avant.