Algérie - A la une

Ce que veulent les Britanniques



Ce que veulent les Britanniques
Après la visite de Richard Risby, on attend celle de Tobias Elwood, ministre chargé du Moyen-Orient et Afrique du Nord pour une escale de 2 jours. Les Britanniques veulent se redéployer politiquement avec une relation plus épurée et pragmatique.Après la visite de Richard Risby, on attend celle de Tobias Elwood, ministre chargé du Moyen-Orient et Afrique du Nord pour une escale de 2 jours. Les Britanniques veulent se redéployer politiquement avec une relation plus épurée et pragmatique.Entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, c'est désormais une nouvelle lune de miel. Les relations politiques sont appelées à plus de clarté dans le sens où le pays de Sa Majesté, Elizabeth II, accorde un intérêt particulier à l'Algérie après des tergiversations durant des années. Le menu des discussions, qui portent essentiellement sur un dialogue politique entre les deux pays, vise à épurer une relation en se mettant au diapason de l'actualité régionale et internationale.Sur ce plan, c'est la sécurité régionale du Sahel et celle des frontières avec le voisin libyen qui parait la plus importante. La Grande-Bretagne qui faisait partie de la coalition de l'Otan qui est intervenue en Libye en 2011, cherche vraisemblablement à déculpabiliser vis-à-vis d'une région devenue une poudrière. C'est de cette consultation que les Britanniques cherchent à faire valoir leur appui pour Alger.Pour ce qui est de la lutte antiterroriste, le cap est maintenu pour une coopération entre les deux pays, sachant que les menaces terroristes de Daech visent directement le Royaume-Uni. La question n'est pas à éluder du moment que les deux pays convergent vers une lutte sans merci à ces groupes qui pullulent dans le Moyen- Orient et qui menacent l'intégrité du Maghreb. Le représentant de la Grande- Bretagne nourrit l'espoir de renforcer plus de lien à ce sujet.Le doute n'est plus de mise comme auparavant où l'on dressait sur la table le dossier des droits de l'Homme comme un point névralgique dans la critique des rapports politiques et diplomatiques. Le gouvernement de David Cameron mise beaucoup sur l'Algérie. Il faut se rappeler qu'au lendemain de sa visite en janvier 2013 après l'attentat de Tiguentourine, il a été clair dans sa réponse aux médias. « Nous avons retenu les leçons du passé, ces problèmes ne peuvent être traités seulement par des moyens militaires ou de sécurité » avait-il souligné.Et de poursuivre sur le futur des relations sécuritaires : « Il nous faut combiner une réponse sécuritaire forte mais également travailler avec nos partenaires internationaux, utiliser notre diplomatie, notre budget d'aide, utiliser tous les moyens à notre disposition - y compris tenter de trouver un règlement politique à certaines revendications sous-jacentes dont profitent les terroristes ».Il est clair, à travers ces déclarations, que la Grande-Bretagne ne cherche plus à s'impliquer frontalement dans les conflits qui secouent une région comme le Sahel. Le plus logique est d'affirmer que les Britanniques ne laisseront jamais leurs intérêts énergétiques où leur implantation est historique. Visiblement, ils auront besoin de l'Algérie pour redéfinir la pacification de la région et surtout plaire pour conquérir de nouveaux marchés.Entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, c'est désormais une nouvelle lune de miel. Les relations politiques sont appelées à plus de clarté dans le sens où le pays de Sa Majesté, Elizabeth II, accorde un intérêt particulier à l'Algérie après des tergiversations durant des années. Le menu des discussions, qui portent essentiellement sur un dialogue politique entre les deux pays, vise à épurer une relation en se mettant au diapason de l'actualité régionale et internationale.Sur ce plan, c'est la sécurité régionale du Sahel et celle des frontières avec le voisin libyen qui parait la plus importante. La Grande-Bretagne qui faisait partie de la coalition de l'Otan qui est intervenue en Libye en 2011, cherche vraisemblablement à déculpabiliser vis-à-vis d'une région devenue une poudrière. C'est de cette consultation que les Britanniques cherchent à faire valoir leur appui pour Alger.Pour ce qui est de la lutte antiterroriste, le cap est maintenu pour une coopération entre les deux pays, sachant que les menaces terroristes de Daech visent directement le Royaume-Uni. La question n'est pas à éluder du moment que les deux pays convergent vers une lutte sans merci à ces groupes qui pullulent dans le Moyen- Orient et qui menacent l'intégrité du Maghreb. Le représentant de la Grande- Bretagne nourrit l'espoir de renforcer plus de lien à ce sujet.Le doute n'est plus de mise comme auparavant où l'on dressait sur la table le dossier des droits de l'Homme comme un point névralgique dans la critique des rapports politiques et diplomatiques. Le gouvernement de David Cameron mise beaucoup sur l'Algérie. Il faut se rappeler qu'au lendemain de sa visite en janvier 2013 après l'attentat de Tiguentourine, il a été clair dans sa réponse aux médias. « Nous avons retenu les leçons du passé, ces problèmes ne peuvent être traités seulement par des moyens militaires ou de sécurité » avait-il souligné.Et de poursuivre sur le futur des relations sécuritaires : « Il nous faut combiner une réponse sécuritaire forte mais également travailler avec nos partenaires internationaux, utiliser notre diplomatie, notre budget d'aide, utiliser tous les moyens à notre disposition - y compris tenter de trouver un règlement politique à certaines revendications sous-jacentes dont profitent les terroristes ».Il est clair, à travers ces déclarations, que la Grande-Bretagne ne cherche plus à s'impliquer frontalement dans les conflits qui secouent une région comme le Sahel. Le plus logique est d'affirmer que les Britanniques ne laisseront jamais leurs intérêts énergétiques où leur implantation est historique. Visiblement, ils auront besoin de l'Algérie pour redéfinir la pacification de la région et surtout plaire pour conquérir de nouveaux marchés.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)