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La police a fêté la Journée internationale de l'enfant à Ouargla...Pour la célébration de la Journée internationale de l'enfant, la police, notamment la brigade des mineurs, a pris l'initiative d'organiser une journée consacrée exceptionnellement à la sensibilisation sur la convention internationale, notamment la promotion et le respect des droits de l'enfant, qui s'est déroulée au CEM Aïcha Oum Al-Mouminine. Cette journée a été également l'occasion de sensibiliser les collégiens, à titre préventif, sur les dangers de la drogue en milieu scolaire, sur les risques liés à l'usage des stupéfiants et des drogues et les conséquences pénales, sanitaires et sociales qui en découlent. Une visite des enfants malades du service de pédiatrie de l'hôpital Mohamed-Boudiaf et la visite des orphelins au niveau du centre de l'enfance assistés à El-Khafdji (nouvelle ville) ont marqué le reste de la journée. Cette occasion a été mise à profit pour rappeler les violences allant du viol au meurtre, commis contre les enfants en Algérie ces trois dernières années, à commencer par la petite Chaïma, tuée en décembre 2012. Malgré le lourd bilan de ces dernières années, aucune loi n'a été promulguée pour renforcer la protection de l'enfant contre les abus sexuels, alors que celle qui existe n'est pas appliquée depuis 20 ans. C'était également le moment de rappeler ces milliers d'enfants non scolarisés vivant dans des conditions déplorables, ces enfants qui quittent chaque année l'école sans aucune perspective d'avenir et se retrouvent livrés à la rue et à eux-mêmes.G. Chahinez... et à Médéa Des mineures impliquées dans des affaires de violence, de destruction de biens d'autrui ou de vols en milieu urbain est un phénomène qui a pris de l'ampleur eu égard aux nombreux cas enregistrés par les services de police. Mettant à profit la célébration de la Journée internationale du droit de l'enfant, la sûreté de wilaya a organisé au centre des loisirs scientifiques une conférence sur le rôle de la police dans la protection de l'enfance, en présence des représentants de la société civile, de pédagogues de l'orientation scolaire et des associations de parents d'élèves. Animée par des cadres et des psychologues de la Direction générale de la sûreté nationale, la conférence a été une occasion d'échanges et d'interrogations que les élèves des établissements scolaires ont soulevées sur les missions des services de police judiciaire et sur la protection des mineurs contre les fléaux sociaux et les dangers qui les guettent. Les phénomènes de violence et d'atteinte à l'intégrité des enfants ont été corroborés par les statistiques élaborées relatives aux cas de danger moral et aux nombreux délits dont ont été victimes des mineurs au cours des 10 derniers mois de l'année 2015. En effet, il a été enregistré 29 cas d'enfants en danger moral ou matériel dont 18 cas de danger moral, une fugue d'un garçon âgé de moins de 13 ans, 2 cas de placement dans des centres de rééducation. Autre phénomène récurrent, les délits commis par des mineurs : 34 délits ont été enregistrés au cours de la même période, notamment les cas de coups et blessures, les destructions de biens appartenant à autrui, etc. Les vols et les larcins sont aussi nombreux mais considérés moins inquiétants que le phénomène d'atteinte à l'intégrité morale et physique dont le nombre encore moins important mais qui, néanmoins doit inspirer la peur sur l'évolution des m?urs de la société. La délinquance en milieu urbain est une conséquence du fort mouvement d'exode rural qui a eu lieu pendant la décennie noire, dont la multiplication des actes contraires à la morale favorisés par la promiscuité et la perte des valeurs de la société, a-t-on noté.M. EL BEYInvestissement à Boumerdès : Six permis de construire délivrés depuis 2010 Sur les 5037 dossiers d'investissement examinés par le Calpiref depuis 2010, seuls six permis de construire ont été délivrés et aucun projet n'a encore démarré, a-t-on appris, en marge de la semaine sur le patronat organisée en fin de semaine à Boumerdès. Par ailleurs, nous avons appris que 2700 demandes d'investissement sont en instance par manque d'assiettes de terrain. De nombreux investisseurs présents à cette manifestation ont fait état de blocages et autres problèmes bureaucratiques qui les empêchent d'acquérir des assiettes foncières pour réaliser leurs projets d'investissement. D'autres affirment que des terrains ont été octroyés dans le cadre de l'investissement à des personnes qui n'ont aucune relation avec les activités industrielles.Certains investisseurs ayant acquis des décisions font état de lourdeurs dans le traitement de leurs dossiers, notamment au niveau des Domaines où aucun service n'est informatisé. "J'ai obtenu une décision du Calpiref depuis plus d'un an pour réaliser une unité industrielle mais à ce jour, mon dossier traîne au niveau des services des Domaines et du cadastre", affirme un investisseur. Un autre évoque les mêmes lenteurs observées dans toutes les administrations relevant du ministère des Finances. "Une erreur de calcul des services du cadastre m'a coûté plus de deux ans de retard pour entamer mon projet et le problème n'est pas encore réglé pour autant ces services n'utilisent pas encore l'outil informatique et continuent à fonctionner avec le même matériel datant des années 70", précise- t-il.M. T. SIDI AYAD (BéjaIa) : Première piscine construite en zone rurale Une piscine semi-olympiques est en voie de réception dans la commune de Sidi Ayad, une zone rurale dans la wilaya de Béjaïa. Cette infrastructure est une véritable prouesse des responsables qui se sont succédé à la tête de cette commune situé sur les hauteurs de la ville de Sidi Aïch. Cette piscine fait actuellement l'objet de travaux d'équipement, tranche du projet qui porte sur la réalisation des locaux techniques. Sa mise en service pourrait, bientôt, avoir lieu. Sa réalisation a été entreprise sur plusieurs tranches, grâce à des supports enrôlés sur les plans communaux de développement. Cela dit cette piscine érigée en zone rurale est presque une première en Algérie.A. HAMMOUCHEM'Sila : Le wali demande au directeur de l'éducation d'assainir son secteur Le nouveau wali de M'sila, Mohamed Bousemaha, continue de se distinguer par des directives fermes, mais très appréciées par la population. Ainsi, lors de sa rencontre avec les élus et la société civile des communes de M'djadel et Menaâ, 118 et 116 km au sud de la wilaya, le wali a demandé au directeur de l'éducation d'assainir sa direction. Cette dernière, selon le wali, est dominée par un groupe de mafieux qui ont causé des perturbations dans le secteur de l'éducation par leurs comportements et leurs magouilles dans les concours de recrutements et de transfert. Le wali a demandé au directeur de l'éducation l'affichage des concours de recrutement dans toutes les daïras et les APC de la wilaya pour que tous les demandeurs d'emploi puissent les voir et pouvoir y participer ou vérifier les résultats en toute transparence.Chabane BOUARISSAAIt Fraoucen (Mekla) : Enfin, le gaz arrive dans les villages Depuis que les services de Sonelgaz de Tizi Ouzou ont lancé l'opération "Gaz de ville pour tous et partout", les habitants des villages de la commune de Mekla attendent avec impatience l'arrivée de ce précieux combustible. Ces derniers jours, tous les villageois de la région se sont empressés de procéder aux travaux d'installation intérieure. Malgré l'opposition d'un propriétaire des terres d'Aït Yahia par où doit passer la conduite, les autorités des deux communes et les responsables de Sonelgaz ont ouvert des négociations sur l'indemnisation pour l'amener à céder pour le passage du réseau de gaz de ville.Saïd MECHERRI


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