Bréves de l'Est

Oum El-Bouaghi : Lutte contre le commerce informel et contrôle des produits à gazDans le cadre de la lutte contre le commerce informel, un arrêté du wali portant création de commissions au niveau des daïras vient d'être mis à exécution, avons-nous appris auprès du directeur du commerce de la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Cette commission est composée du chef de daïra, du P/APC et de représentants de la direction du commerce, de la DRAG, de l'environnement, de la DSP, de la DSA, de la DL, de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale, de la Chambre d'agriculture et celle de l'artisanat et des métiers. La commission est chargée, entre autres, de recenser les sites où est exercée l'activité de l'informel, d'?uvrer à leur éradication et d'intégrer les intervenants sur ces sites, dans des espaces réservés à cet effet. La direction du commerce a, par ailleurs, demandé aux APC de réserver des locaux aux agriculteurs au niveau des marchés de proximité, une dizaine à travers la wilaya, dont sept déjà réalisés dans le cadre des PCD, les trois restants sont situés à Aïn Beïda et Aïn Fakroun. S'agissant du contrôle des produits à gaz, des échantillons de ces produits ont été envoyés au laboratoire régional de Constantine, l'opération, selon la même source, a touché l'unique importateur au niveau de la wilaya. Il y a deux types de contrôle, celui des documents (garantie, registre du commerce, origine du produit) et le contrôle analytique.B. NACERJijel : La police enregistre 97 cas de violence contre les femmes A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, les services de la Sûreté nationale de la wilaya de Jijel ont organisé une journée de sensibilisation afin de dénoncer la gravité de tout acte de violence exercé à l'encontre de la femme. Selon les statistiques avancées par les officiers de ce corps sécuritaire, le nombre d'affaires liées à cette violence est passé de 118 en 2014 à 97 en 2015. Une régression est, certes, enregistrée, mais la sonnette d'alarme doit être tirée puisque la violence y est quand même, notamment dans les communes montagneuses où les femmes préfèrent se taire, soit pour préserver leurs familles ou de peur de leurs maris ou de leur entourage. Parmi ces violences, celles relatives aux coups et blessures occupent le premier rang avec 66 cas, suivie de violences liées aux maltraitances avec 28 cas, vient en troisième position les cas liées aux m?urs avec 2 affaires de violence sexuelle et une affaire de harcèlement sexuel, a-t-on précisé. Les mêmes services ont lancé un appel aux différents partenaires pour protéger les femmes et mettre un terme à toute forme de violence exercée à leur égard, tout en indiquant que "la police prend en charge tous les cas de violence exercé contre la gent féminine et les traite rigoureusement et minutieusement", est-il expliqué.MOULOUD S.