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BOUMERDES
La Société algérienne de médecine générale a organisé, hier, en collaboration avec la cellule de formation médicale continue, de Boumerdès une journée médico-chirurgicale, ayant pour thème : « Prise en charge du diabète et de ses complications ». Cette journée qui a regroupé plus de 200 médecins, la plupart , généralistes, rentre, selon le Dr Tafat Bouzid , vice-président de la Société algérienne de médecine générale (SAMG), dans le cadre de la formation médicale continue, notamment des médecins généralistes qui, comme on le sait, assurent la plupart des consultations de diabétologie, dans les différents établissements de santé et ce, à défaut de spécialistes.Le Dr Tafat ajoute « la formation continue de ces médecins généralistes permettra une meilleure prise en charge des diabétiques et évitera, surtout, les complications que peut engendrer cette maladie.» Une formation qui s'articule autour de l'éducation des malades, leur mode de vie et les mesures hygièno-diététiques, mais, aussi, l'observation stricte du traitement. Le respect de ces étapes est très important pour la prise en charge des malades diabétiques, précise Mohamed Mokri, président de l'Association des diabétiques.Pour sa part le Pr Chibane, chef de service de médecine interne à l'hôpital de Ain Taya (Alger) et président de la Société algérienne de l'hypertension, a axé sa communication sur la fréquence, de plus en plus, importante du diabète en Algérie ainsi que la physiopathologie et la prise en charge thérapeutique de cette maladie. Les médecins présents ont profité des communications dont, notamment, le diabète de l'enfant où beaucoup de parents se retrouvent désarmés devant la prise en charge quotidienne de leur progéniture, d'où l'initiation à l'insuline. Le Dr Aouati, répondant dans sa communication aux complications du diabète pour la rétinopathie diabétique et les nouvelles techniques de prise en charge de cette complication, le pied diabétique qui reste un problème majeur, dans sa prise en charge, car arriver au stade de l'amputation équivaut à un échec total dans la prise en charge initiale de cette maladie.»D'où la nécessité de formation de spécialistes du pied et surtout du pied diabétique et leur présence dans les maisons du diabétique (celle de Boumerdès étant, toujours, en projet), alors que sous d'autres cieux, il existe la maison du pied diabétique en plus de la maison du diabétique, pour montrer l'importance de la prise en charge du pied diabétique (examen minutieux des pieds lors de l'examen du diabétique). Aussi, la néphropathie et la neuropathie diabétiques : deux complications importantes et invalidantes demeurent, malheureusement, très fréquentes en Algérie, ont eu, également, leur part de débat.Cette journée vise, donc, à assurer une formation continue ou plutôt un développement professionnel continu adéquat, une spécialisation de la médecine générale, comme le font beaucoup de pays et donner, ainsi, au médecin généraliste, qui reste malgré tout, un des piliers du système de santé, sa véritable force et ce, bien sûr, pour une meilleure prise en charge du malade.





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