Bordj Omar Driss

Lors de sa visite de travail, l'an dernier, dans les daïras d'In Guezzam (wilaya de Tamanrasset) et Bordj Badji Mokhtar (wilaya d'Adrar), le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait insisté sur l'obligation du respect du cachet architectural saharien et des spécificités des us et coutumes des habitants par l'amélioration de la qualité dans la réalisation afin d'améliorer le cadre de vie du citoyen.La qualité de construction des logements réalisés par l'OPGI dans la commune de Bordj Omar Driss laisse à désirer ! Des F3 en plein désert, y a-t-il un problème d'assiette foncière comme au nord du pays ' Pourquoi réduit-on la surface du logement dans cette vaste commune ' Autrement dit, pourquoi la culture de la population locale, connue pour son sens de la générosité, n'est pas prise en considération dans les études urbanistiques et architecturales ' Une chose est sûre, la réalité terrain caractérisée aussi par l'absence d'espaces verts, d'aires de détente et de loisirs et moins encore de lieux de repos publics, est dure à accepter.Rappelons que la loi n°07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, la protection et au développement des espaces verts met en place une véritable politique pour l'instauration d'un réseau d'espaces verts en vue d'améliorer le cadre de vie urbain, alors que les surfaces bâties à Bordj Omar Driss sont consacrées exclusivement au béton ! Aussi, la Charte d'Athènes (publiée en 1941) ? partie loisirs «surfaces libres» et «surfaces vertes», stipule dans son article 35 que «Tout quartier d'habitation doit comporter désormais la surface verte nécessaire à l'aménagement rationnel des jeux et sports des enfants, des adolescents, des adultes». A l'évidence, une commission d'enquête de la tutelle semble nécessaire pour faire toute la lumière sur la qualité de réalisation de ces logements.