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Biskra en bref
Le receveur de la poste de M'lili se rend à la justiceRecherché depuis plus de 7 mois par les services de sécurité et fortement soupçonné d'avoir détourné et dilapidé les avoirs de clients de la poste, le receveur du bureau postal de M'Lili, commune située à 35 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Biskra, s'est rendu dernièrement à la justice, a-t-on appris de sources concordantes. Pour rappel, ce fonctionnaire avait soudainement disparu de la circulation en octobre 2014 pour aller se refugier en Tunisie, croit-on savoir.Une commission d'inspection dépêchée par la direction des postes et des télécommunications s'était alors rendue au bureau de poste de M'Lili où elle avait relevé de nombreuses anomalies dans les registres des opérations sur des comptes postaux de clients retraités ou d'ayants droits. Confiée aux gendarmes, l'enquête ouverte à propos de cette affaire a permis de quantifier la somme détournée par le mis en cause à environ 8,4 millions de Da, ajoute-t-on. Sur ordre du procureur de la république prés le tribunal de Tolga, il a été placé en détention préventive. Des travaux bâclés irritent les habitants de la cité des 150 logements Alors que les habitants des 150 logements de Biskra s'évertuent depuis des années à transformer leur cité en espace de vie agréable et reposant, les travaux de revêtement en asphalte des ruelles et venelles de cet ilot urbain, effectués par une entreprise privée en 2012, «sont devenus une sources de nuisances et de frictions entre voisins», raconte Mme Merad Fatiha, retraitée de l'éducation nationale.«Toutes les ruelles de notre cité ont été goudronnées sauf, pour des raisons indéterminées, les ruelles Laïdi Omar et Jahra Chileh.Pour parer à cette anomalie dont l'origine est le travail incomplet et déficient de l'entreprise qui a bâclé le travail et plié bagages illico presto, un voisin n'a pas trouvé mieux que de ramener un conglomérat de graviers et de déchets de goudron et d'en revêtir les ruelles susnommées. Depuis ce jour, nous ne pouvons plus ouvrir les fenêtres car des émanations de poussières toxiques envahissent la maison et ma petite fille et moi-même sont devenues sujettes à des allergies et à des maux de tètes et autres indispositions.», a expliqué notre interlocutrice.Arborant des photocopies de correspondances adressées aux autorités locales dont le P/APC et le wali de Biskra, celle-ci ne comprend pas le manque de réaction de la part des destinataires pour qu'ils obligent l'entrepreneur à terminer son travail conformément au cahier des charges où trouver une toute autre solution à cette déplorable situation empoisonnant leurs vies. La fête du 1er mai passée inaperçue Coïncidant avec un vendredi, la fête du 1er mai est passée, cette année, inaperçue à Biskra où aucun défilé de travailleurs, ni aucune autre manifestation, pour célébrer le travail, n'a été organisé par les pouvoirs publics, les corporations de métiers ou les syndicats. D'anciens cheminots et des travailleurs retraités de différentes sociétés étatiques et du privé ayant connus les années 70, du temps du socialisme flamboyant et des combats syndicaux relèvent et déplorent ce fait.«Les travailleurs sont bridés et préoccupés par d'autres considérations que celles liées aux luttes syndicales et à l'amélioration de leurs conditions de travail. Le monde du travail a changé et les jeunes d'aujourd'hui n'ont aucune culture syndicale et peu leur chaut de participer à des combats syndicaux. Les grands syndicats mettent les revendications des travailleurs en sourdine et préfèrent la discrétion et l'accompagnement des décideurs publics et des opérateurs économiques.C'est dommage que les travailleurs d'aujourd'hui ne savent pas que les droits dont ils bénéficient ont été arrachés de hautes luttes», disent-ils pêle-mêle pour s'expliquer la défection syndicale et le manque d'engouement des travailleurs à célébrer une fête internationale.


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