Algérie - Nacereddine Chaouli

Biographie Nacereddine Chaouli



Biographie Nacereddine Chaouli
Né en juillet 1962 dans le quartier populaire de Belcourt. Son père anesthésiste et chef d’orchestre, l’initie à la musique dès l’âge de six ans et lui fait pratiquer plusieurs instruments : Oud (luth), Kamantche (alto), Mandoline, Guitare et Piano, qui lui deviennent familiers, il rejoint l’association el fen oua El adab, sous la direction de Mohamed Boutriche en 1981, il rejoint l’association El Fakhardjia, il intègre ensuite en 1983 le conservatoire municipal d’Alger ou Mustapha Scandrani le repère, il fut par la suite membre de l’association El Andaloussia durant trois ans, il quitta cette association pour s’envoler de ses propres ailes, aidé et conseillé par des amis qui ont étudié avec lui. C’est la Kamantche qu’il choisi pour accompagner et diriger ses musiciens.



Il aborde la musique Andalouse d’Alger (Sanaa), sa voix chaude et mélodieuse, en l’écoutant on éprouve une joie qui est sempiternel, sur scène, le chanteur donne le meilleur de lui – même et nous fait voyager avec un aire musical appelé « Hawzi » qui veut dire, musique de mon village et à la fois romantique et joyeuse, ou l’on ce met vite à danser, d’ailleurs ses concerts sont synonymes de fêtes.



Sa voix de ténor, ronde et chaude, y fait merveille. De festivals de musique traditionnelle (Tlemcen 1979, Fez 1989) en manifestations culturelles, on le trouve sur scène dans le monde entier, à Moscou, au Moyent-Orient, en Espagne, aux Nations Unies à New York, et bien sûr en France, à Paris, à l'institut du Monde Arabe et à l'Unesco.

Artiste passsionné, devenu professionnel en l 990, il voulait partager ses convictions musicales et son plaisir au delà des frontières du Maghreb avec un public plus large.

Son répertoire s'appuie sur les noubas andalouses, tradition séculaire qui a connu son apogée au IXe siècle sous la dynastie des Omeyyades, et s'étend aux genres Hawzi. et Aroubi., chants populaires dérivés de la nouba, mais dont le verbe dépouillé est plus près du vécu quotidien des diverses populations.

A l'inverse de la musique classique andalouse compassée et 'froide', arrêtée dans son évolution, le genre Hawzi, original, primesautier et très vivant présente la forme d'une chanson moderne (AAA 041, 061, 071,081, 091), découpée en quatrains bâtis sur quatre rimes croisées ou sur trois vers sonorises suivis d'un vers à rime libre ou blanche. Dans ce dernier cas, cela donne au compositeur la liberté de varier les mélodies sur les premiers vers et d'utiliser pour le dernier des finales différentes propres à affirmer sa virtuosité.



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