Constantine - Adel Abdessemed

Bio graphie de Adel Abdessamad


Bio graphie de Adel Abdessamad
Adel Abdessemed est un artiste visuel contemporain. Il vit et travaille à Paris (France) et New York (États-Unis). Il est représenté par les galeries : David Zwirner, New York ; Dvir Gallery Tel-Aviv ; Christine Koenig Gallery, Vienne.

Adel Abdessemed est né en 1971 à Constantine, Algérie. Il débute sa production artistique à Batna (1986-1990) puis intègre l'École des Beaux-Arts d'Alger en 1990 qu'il quitte en 1994 suite à l'assassinat, la même année, du directeur Ahmed Asselah et de son fils, dans l'enceinte de l'établissement. Il poursuit sa production à Lyon (École des Beaux-Arts de Lyon, 1994-1998), Paris (Cité internationale des arts, 1999-2000), New York (Bourse P.S.1, 2000-2001), Berlin (2002-2004), Paris (2005-2008), New York (2009), Paris (2010).


Ses œuvres, brutes et cliniques, travaillent la matière, le concept, en privilégiant les rapports de forces, les procédures de montage d'éléments paradoxaux.
Le citron, le lait, la terre calcinée, le marbre, le néon, les carcasses métalliques d'avion, le fil barbelé, sont utilisés pour leur qualité matérielle brute, mais aussi pour leur capacité à retourner l'ordre symbolique de la loi et du discours.
Exclusion, sexualité, exil, infini, ignominie politicienne et religieuse sont les thèmes d'œuvres où il est toujours question de la représentation du pouvoir.

Contrairement à des œuvres politiques illustratives, celles d'Adel Abdessemed sont davantage des étendues d'énergie par où s'affirment le désir, la vigilance critique et la contraction poétique.
2012 : Musée d'Unterlinden, Colmar [1]
2012 : David Zwirner, New York [2]
2010 : Parasol Unit foundation for contemporary art, Londres.
2009 : David Zwirner, New York
2009 : Heidelberger Kunstverein, Heidelberg
2009 : Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin
2008 : MIT List Visual Arts Center, Cambridge
2008 : The Common Guild, Glasgow
2008 : Magasin-Centre national d 'art contemporain, Grenoble
2008 : San Francisco Art Institute, San Francisco
2007 : PS 1 Contemporary Art Center, Long Island City
2007 : Liberia Borges Institute for Contemporary Art, Guangzhou
2006 - 2007 : "God is Design", L'appartement 22, Rabat
2006 - 2007 : Dvir Gallery, Tel Aviv
2006 : La Criée centre d'art contemporain, Rennes
2006 : Fonds régional d'art contemporain d'Île-de-France-Le Plateau, Paris
2004 : Fondation Musée d'Art Moderne et Contemporain de Genève, Genève
2001 : Kunsthalle de Berne, Berne
Il sera inclus dans des expositions collectives au Kunstmuseum Luzern, Lucerne, Suisse et à la Queensland Art Gallery, à Brisbane, en Australie en 2010. Son travail a été présenté internationalement à l'occasion d'expositions collectives dans des lieux de renom, notamment le Musée d'Art moderne et contemporain (Genève) (2011), le Musée Maillol à Paris (2010), l'Académie de France à Rome (2010), le Baibakov Art Project à Moscou (2010), le Studio Museum in Harlem à New York (2008 - 2009), The Power Plant à Toronto (2009), le Centre Georges Pompidou à Paris (2008) ainsi que dans diverses biennales dont la Biennale de La Havane (2009), la Biennale de Marrakech (2009), la Biennale de Venise (2003 et 2007), la Biennale de Lyon (2007), la Biennale d'Istanbul (2007), la Biennale de São Paulo (2006), etc.


Polémique

Adel Abdessemed a produit de nombreuses œuvres avec des animaux : sept vidéos de chats lapant du lait dans une écuelle (Happiness in Mitte, 2004), une photographie de sangliers lâchés dans la rue à Paris (Sept frères, 2006), une vidéo de chiens, coqs, insectes et reptiles (Usine, 2009), une sculpture d'animaux déjà empaillés et calcinés (Taxidermia, 2010), etc.
Don't Trust Me (2008) est une série de 6 vidéos où l'on voit une main tenant une massue qui abat un porc, un bœuf, un mouton, un cheval, une biche. L'œuvre fut exposée au tout début de l'année 2008 au Magasin à Grenoble, sans susciter de réactions particulières. Elle fut ensuite montrée en mars 2008 au San Francisco Art Institute (SFAI), mais l'exposition dut fermer ses portes cinq jours après l'ouverture face à la mobilisation d'associations de défense des droits des animaux qui manifestèrent leur opposition par des interventions sur le campus et par des menaces de mort, des menaces racistes et sexistes dirigées à l'encontre de l'équipe du SFAI. Au cours de cette polémique, les responsables du SFAI durent se justifier à plusieurs reprises et tentèrent de calmer la polémique en arguant que les vidéos ont été tournées dans un abattoir traditionnel au Mexique. Devant les explications bienveillantes mais inexactes des responsables du SFAI, Adel Abdessemed adressa une lettre dans laquelle il déclare : " Don't Trust Me est une vidéo dont j'ai la responsabilité pleine et entière dans sa conception, production et diffusion. Don't Trust Me est une œuvre que j'ai volontairement voulu dans la représentation d'un acte d'abtattement d'animaux (…) Dans le cas où l'œuvre poserait des problèmes insurmontables à une structure qui a choisi de l'exposer, je préfère mettre un terme à l'exposition plutôt que de trouver une parade aux polémiques par des justifications mensongères."
Don't Trust Me déroute car l'image est dépouillée de toute mise en spectacle ou dramatisation, il est aussi à l'opposé d'un rituel sacrificiel ou d'une tradition culturelle. La brutalité du pouvoir se concentre sur cette capacité de la main de l'homme à donner la mort, d'où l'impensé du pouvoir. Rappelons aussi que l'histoire visuelle du cinéma au XXe siècle s'est construite à partir de ces images d'abattage : en 1903, Thomas Edison a filmé l'électrocution d'un éléphant au Luna Park de Coney Island (Electrocuting an Elephant). En 1949, Georges Franju réalise "Le sang des bêtes" en filmant les techniques d'abattage et de dépeçage des animaux dans les quartiers Vaugirard et La Villette à Paris. Les films de Pier paolo Pasolini et ceux de Rainer Werner Fassbinder ont aussi visualisé ces scènes d'animaux abattus et sacrifiés. Chez Abdessemed, cette croyance sacrificielle a disparu et il y a dans son art une exigence irascible à pousser au plus loin la représentation de la folie du pouvoir de l'homme.
slt
sadam housain bouteraa - etudien - tebessa, Algérie

23/03/2013 - 84155

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MAYOUF SAMIRA - ingenyeur dagronomie - BLIDA, Algérie

18/01/2013 - 64557

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lamia djarboua - etudiante - tebessa, Algérie

08/01/2013 - 59416

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08/01/2013 - 59398

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