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Bilan de la sûreté de wilaya de Djelfa


Bilan de la sûreté de wilaya de Djelfa
Le sérieux paie toujours. Même si les résultats escomptés ne sont ceux qui se réalisent sur le terrain. Les policiers ont alors la conviction d'avoir réalisé leurs missions. C'est le sentiment que nous avions lorsque nous avons quitté la patrouille de police qui est intervenue pendant toute une nuit glaciale de janvier 2015.Les correspondants locaux des journaux accrédités à Djelfa et même les non-accrédités ont été invités à assister à la présentation du bilan du service de wilaya de la police judiciaire. La séance a eu lieu ce dimanche au siège de la direction de la Sûreté de wilaya de Djelfa. Le bilan en forme de tableau et de graphe a été remis aux invités sur un support papier et projeté par un data show. Le chef du service de police judiciaire, le commissaire Sabor Rabah a animé cette conférence de presse et mené en soirée une opération dite de descente ou coup de poing. A la lecture du bilan qui nous a été remis par l'officier Faitas Saad, chef de la cellule communication et des relations publiques, on constate qu'un net recul est enregistré dans les crimes commis contre les personnes entre 2013/2014, qui sont passés de 1 298 à 1 288 et que les délits ont régressé de 1 367 à 1 337. Tout comme pour les agressions et saccages de biens publics qui sont passés de 41 à 28 actes délictueux. Par contre, pour les mises en détention préventive, il y a eu 739 personnes mises en détention préventive pour les 3 780 personnes présentées en 2014 contre 698 emprisonnements pour 3 684 présentations. L'analyse qui peut être faite fait ressortir que la société n'est toujours pas stable, que le crime et le délit ne sont pas héréditaires mais la situation économique déséquilibrée fragilise la société qui ne rêve plus de l'avenir et dont la visibilité des lendemains devient de plus en plus floue. Par ailleurs les criminels ne sont pas de métier (professionnels). Ils se font rattraper en un temps record, ce qui ne diminue aucunement des capacités des éléments du service de police judiciaire de la wilaya de Djelfa. Nous avions couvert précédemment les activités ou la dextérité dans la remontée des filières qui leur a permis de dénouer des imbroglios difficiles et compliqués en un temps record. Quant à la lutte contre le trafic et la con-sommation de stupéfiants en 2014, il n'y a eu que 79 affaires traitées sur les territoires de compétence urbaine surveillés par la police contre une centaine en 2013. Les quantités sont moin-dres par rapport aux affaires traitées par d'autres institutions dans d'autres territoires et d'autres wilayas limitrophes, ce qui laisse entendre que soit les dealers sont en prison, soit ils ont changé d'espace d'évolution. Par contre, le nombre de personnes confondues est beaucoup plus important. Il est de 188 en 2014 pour une quantité de stupéfiants évaluée à 7 212,54 grammes de cannabis traité et de 849 ecstasy, alors qu'en 2013 il y a eu 155 personnes impliquées pour une quantité de 22 492,12 grammes et 307 ecstasy. Ce deuxième axe d'intervention des agents de la SWPJ de Djelfa démontre que les agents font un travail de titans mais qui reste à parfaire et l'on ne sera tranquille que lorsque les lycéens, les collégiens et les étudiants ne consommeront plus ce poison. Car en emprisonnant des personnes de cette bête à sept têtes n'est point la solution idoine mais lorsque la stabilité sociale s'instaure et la prise en charge des besoins culturels et sportifs pour les consommateurs et des peines plus lourdes et plus contraignantes pour les dealers. La SWPJ de Djelfa ne fait pas uniquement dans les crimes et la délinquance. Elle intervient aussi pour le respect des règles de l'urbanisme, de la défense et la préservation de l'environnement. La police de l'urbanisme a constaté et verbalisé 177 cas de constructions illicites, 10 cas de non-respect des requis par les permis de construire, la verbalisation de 7 infractions ayant trait au dépôt illicite de gravats, pénalisation d'un cas d'atteinte aux arbres (coupe non autorisée), 25 cas de barrages et d'obstruction à la circulation, 5 cas d'abattage clandestin et 25 cas pour irrespect des règles d'hygiène et de santé publique. Les appels au 15 48 ont été très importants et il a été comptabilisé plus de 7 590 appels répartis selon le bilan qui nous a été remis comme suit: 2 853 appels sur le 15 48 et le reste sur la ligne de secours du 17. Le même jour les journalistes ont été invités à accompagner des équipes de la SWPJ sur le terrain pour mieux apprécier dans quelles conditions de travail ils opèrent et quelle qualité de travail. Ce que nous retenons de cette sortie, c'est ce froid terrible et cette patience inébranlable des agents de la SWPJ.


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