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Bientôt un texte de loi


Bientôt un texte de loi
Les soins médicaux et hospitalisation à domicile vont bénéficier prochainement d'une loi réglementant cette activité. Le ministre de la Santé l'a fait savoir tout récemment. Abdelmalek Boudiaf a considéré «qu'en dépit de l'insuffisance de textes réglementaires régissant cette activité, son organisation a été mise en place et développée au niveau local».Les soins médicaux et hospitalisation à domicile vont bénéficier prochainement d'une loi réglementant cette activité. Le ministre de la Santé l'a fait savoir tout récemment. Abdelmalek Boudiaf a considéré «qu'en dépit de l'insuffisance de textes réglementaires régissant cette activité, son organisation a été mise en place et développée au niveau local».Selon le ministre, cette activité commence vraiment à se mettre en place. "Tous les établissements hospitaliers, à l'exception de ceux de la wilaya d'Illizi, disposent actuellement d'unités spécialisées dans l'hospitalisation à domicile». Toutefois, il y a lieu de codifier cette activité par le biais «des textes de loi qui ont été élaborés dans ce sens et seront promulgués après l'évaluation de l'opération entamée en 1999".Le ministre indique que pour réguler cette activité et "tracer le cadre réglementaire pour l'exercice de cette activité, des projets de textes ont été élaborés au niveau du ministère, mais nous avons décidé de surseoir encore à leur promulgation, le temps de permettre leur enrichissement par les différents professionnels, après une évaluation de la mise en oeuvre de cette activité au niveau local, avec les points forts et les points faibles, et en s'inspirant également des expériences d'autres pays".Il faut noter que les soins à domicile sont déjà pratiqués par quelques intervenants privés qui disposent la plupart d'une ambulance médicalisée et de professionnels de soins qui peuvent se déplacer à n'importe quel endroit. Cela dit, les malades qui reçoivent ces soins se plaignent des tarifs parfois exorbitants.Pour ce qui est des hôpitaux publics, la majorité dispose d'unités de soins mobiles, sauf que leur nombre reste insuffisant par rapport aux malades. Pour éviter toute confusion, les autorités de la santé publique ne veulent pas accorder le quitus à toutes les cliniques privées pour les soins ou autres interventions d'ordre médical à domicile.Il y a un besoin de bien clarifier juridiquement cette activité qui est appelée à l'avenir réduire la pression aux établissements publics de santé et CHU. Autre aspect à ne pas négliger est celui de la qualité et le coût des soins apportés aux patients dans leur domicile. Et c'est là aussi que le prochain texte réglementaire devra en préciser les contours.Les professionnels de la santé et les praticiens ont toujours appelé les autorités à leur procurer les moyens pour améliorer la qualité des soins médicaux et les interventions d'urgence dans le domicile du malade. Il a été démontré dans d'autres pays qui conduisent ce genre d'expériences que les soins à domicile permettent de réduire les coûts d'hospitalisation. Et c'est là un avantage certain pour la santé publique en Algérie. Il est à espérer que ce projet de loi ne va trop languir pour voir le jour.Selon le ministre, cette activité commence vraiment à se mettre en place. "Tous les établissements hospitaliers, à l'exception de ceux de la wilaya d'Illizi, disposent actuellement d'unités spécialisées dans l'hospitalisation à domicile». Toutefois, il y a lieu de codifier cette activité par le biais «des textes de loi qui ont été élaborés dans ce sens et seront promulgués après l'évaluation de l'opération entamée en 1999".Le ministre indique que pour réguler cette activité et "tracer le cadre réglementaire pour l'exercice de cette activité, des projets de textes ont été élaborés au niveau du ministère, mais nous avons décidé de surseoir encore à leur promulgation, le temps de permettre leur enrichissement par les différents professionnels, après une évaluation de la mise en oeuvre de cette activité au niveau local, avec les points forts et les points faibles, et en s'inspirant également des expériences d'autres pays".Il faut noter que les soins à domicile sont déjà pratiqués par quelques intervenants privés qui disposent la plupart d'une ambulance médicalisée et de professionnels de soins qui peuvent se déplacer à n'importe quel endroit. Cela dit, les malades qui reçoivent ces soins se plaignent des tarifs parfois exorbitants.Pour ce qui est des hôpitaux publics, la majorité dispose d'unités de soins mobiles, sauf que leur nombre reste insuffisant par rapport aux malades. Pour éviter toute confusion, les autorités de la santé publique ne veulent pas accorder le quitus à toutes les cliniques privées pour les soins ou autres interventions d'ordre médical à domicile.Il y a un besoin de bien clarifier juridiquement cette activité qui est appelée à l'avenir réduire la pression aux établissements publics de santé et CHU. Autre aspect à ne pas négliger est celui de la qualité et le coût des soins apportés aux patients dans leur domicile. Et c'est là aussi que le prochain texte réglementaire devra en préciser les contours.Les professionnels de la santé et les praticiens ont toujours appelé les autorités à leur procurer les moyens pour améliorer la qualité des soins médicaux et les interventions d'urgence dans le domicile du malade. Il a été démontré dans d'autres pays qui conduisent ce genre d'expériences que les soins à domicile permettent de réduire les coûts d'hospitalisation. Et c'est là un avantage certain pour la santé publique en Algérie. Il est à espérer que ce projet de loi ne va trop languir pour voir le jour.




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