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Bientôt un centre d'accueil pour l'Histoire



Bientôt un centre d'accueil pour l'Histoire
Les autorités de Souk Ahras s'engagent dans la réalisation d'un centre d'accueil archéologique qui revêt un intérêt national.Considéré comme un des trésors cachés pour l'Histoire et l'archéologie nationale, africaine et mondiale à part entière, la ville berbére Taghast, nommée actuellement Souk Ahras, à l'est du pays, s'attelle à construire un important centre d'accueil à la mémoire de saint Augustin et Apulée de Madaure, premier romancier connu de l'histoire dans le monde, a-t-on appris auprès des responsables locaux et les citoyens qui s'intéressent de près à leurs origines authentiques.A la recherche des racines, les citoyens et les responsables locaux de Souk Ahras ne lésinent pas pour donner de leur temps et des moyens financiers à la réalisation du rêve, tout en appelant les spécialistes en la matière afin de contribuer à la construction du projet à commencer par le Musée du Bardo à Alger. Fervent militant de la culture et de l'Histoire, Yacine Kanache, secrétaire général de l'APC de Souk Ahras, a souligné que «le centre d'accueil saint Augustin devra générer d'importants projets d'investissements touristiques qui y vont du développement local», tout en précisant que l'APC peut financer la réalisation du centre d'accueil jusqu'à 50 milliards de centimes. M.Kanache donne l'exemple des noms de ceux qui activent dans le sens de la réhabilitation des valeurs et des enfants du pays, à commencer par Kheireddine Bousdira qui à lui seul, pourra témoigner de l'ouverture de la première librairie du continent africain en 1886 à Taghast.Ce dernier que nous avons rencontré à Souk Ahras n'a pas manqué de revenir longuement sur l'importance du projet de la réalisation du centre d'accueil pour saint Augustin et Apulée de Madaure. D'autres noms comme Boulaâras Houmana, le Dr Kadi Larbi, qui n'est autre que le cousin du défunt Mustapha Kateb et l'association Cri de Souk Ahras, qui ont mené l'idée de la réalisation du rêve de milliers de citoyens de Souk Ahras, Guelma, Annaba et plus, afin de hisser la mémoire et l'histoire des personnages phares du pays. S'agissant de la place réservée par les citoyens à la mémoire de saint Augustin, Kheireddine Bousdira, rétorque «les citoyens sont fiers que de savoir et de connaître l'histoire de Apulée de Madaure et saint Augustin qui a vécu deux siècles après l'ère du christianisme et quatre siècles avant l'Islam». Le propriétaire de la troisième génération de la librairie Bousdira, souligne que «saint Augustin a défié l'Empire romain qui a voulu changer le cours de l'histoire du peuple berbère à l'époque», avant de préciser que «si saint Augustin avait vécu au temps de l'Islam, il se serait sans doute, converti à l'Islam, puisque lui-même a défendu les valeurs universelles et humaines prônées par la religion musulmane», selon M. Kheireddine. Rencontrée il y a quelques jours au Musée Mama à Alger, Mme Nadia Labidi, ministre de la Culture, a été émue d'apprendre la naissance de la réalisation d'un centre d'accueil à la mémoire de saint Augustin et Apulée de Madaure à Souk Ahras. «Je suis d'accord pour le principe. Si je m'engage, je tiens parole, mais il faut d'abord la présentation de l'étude du projet afin que je puisse connaître son importance», répond-elle, tout en demandant aux concepteurs du centre d'accueil de Souk Ahras de faire appel aux spécialistes en la matière afin de réussir dans les meilleures conditions la réalisation du projet. Le site de l'Olivier de saint Augustin qui est resté à l'état vierge à Souk Ahras, la ville de Madaure qui recèle un trésor caché, attirent pas moins de 10 millions de touristes/an à travers le monde, ont constaté des internautes de Souk Ahras et d'autres villes limitrophes. Relevant du tourisme culturel, des millions d'estivants viennent à la recherche du passé ou pour revisiter la mémoire de saint Augustin et d'Apulée de Madaure qui a donné naissance au premier romancier de la planète. Faute d'infrastructures d'accueil, des millions de personnes ne peuvent visiter Souk Ahras et d'autres villes limitrophes qui gagneraient à être exploitées et saisir les opportunités au profit du développement touristique local, pendant que d'autres s'ouvrent davantage aux progrès social, culturel et économique à travers le monde.


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